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Nicolas MILLET et Catherine LORION Texte fourni par Madame
Liliane BRUNEAU |
Nicolas MILLET,
charpentier,
Nicolas Millet avait un frère Jacques |
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Le sixiesme jour de decembre jour
{de la saint Nicolas}Nicolas fut baptisé Nicolas filz de Jacques Millet
et Janne Vincent ses peres et meres fur parain Honeste homme Pierre
Peron Jehanne Bary marraine ....... Peron L. Guibau |
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Acte de baptême de Nicollas Millet le 6 décembre 1628 à Neuville aux Bois 45 |
En avril 1652, le général Turenne, récemment rallié à la cause royale vint guerroyer dans les fiefs des ducs d’Orléans, qui eux, n’étaient pas alors en bons termes avec le roi. La Châtellenie de Neuville-aux-Bois fut donc assiégée. Au mois d’avril 1652, l’armée de Turenne s’était répandue parmi la campagne d’autour la forêt, ravageant les blés en herbe et les bourgeons du vignoble. Les habitants, dont la plupart s’étaient cachés en forêt, comme l’atteste un vieux manuscrit conservé aux archives municipales de Chanteau, pouvaient entendre les clameurs de leur bétail égorgé et le crépitement des flammes ravageant leurs demeures. L’hiver 1652-1653 fût sûrement long et dur à passer par le manque de vivres. La dévastation semée par les armées de Turenne et la misère qui d’en suivi ne furent probablement pas étrangères à la décision que prit Nicolas de quitter son pays. |
L’occasion lui en fut fournie
par le passage de M. Paul de Chomedey de Maisonneuve en route
pour la troisième fois vers le nouveau continent. En effet Paul de
Chomedey avait fondé Ville-Marie onze ans plus tôt. Depuis cette date, les Iroquois, venant du sud et encouragés par leurs alliés anglais de la Nouvelle-Angleterre, avaient pratiquement anéanti les Hurons et les Algonquins, amis des Français, et menaçaient maintenant ceux-ci à Ville-Marie. Pour prévenir l’anéantissement de son œuvre, Paul de Chomedey était repassé en France, en 1651, pour y recruter une centaine de personnes. Il mit deux ans pour amasser les sommes nécessaires et recruter les candidats colons. (Ce que l’on appelait « La Grande Recrue » |
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On retrouve donc Nicolas Millet à St-Nazaire le 20 juin 1653, devant le notaire J. Belliotte qui dressa « un estat des sommes de deniers payez aux hommes envoyés à Montréal (sic). Avec 101 compagnons, Nicolas y atteste avoir reçu en avance sur leurs gages « onze mil septante livres et 19 sols ». Dans ce document de six pages, le notaire mentionne que Nicolas a reçu la somme de 114 livres, 10 sols. Et dans le dernier paragraphe il termine ainsi : « Ainsy signé en l’original (…) Nicolas Millet. Le
même jour, le départ se fit à bord du Saint-Nicolas de Nantes, mais
après avoir parcouru « trois cent cinquante lieues en mer, on décida de
revenir à terre…Le bateau prenait eaux de
toutes part. Il revint sur Saint Nazaire mais De Maisonneuve ne voulant
pas que les
passagers fuient l’embarquement il décida de les déposer sur une île
afin qu’aucun ne puisses s’enfuir. Les réparations du bateau calfatage
etc finies ce fut le même navire réparé qui reprit ses passagers et
repartit sur Québec le 20 juillet 1653.
Le
jour de l’an 1657, Nicolas Millet passa devant le notaire Saint-Père un
contrat de mariage avec Catherine Lorion, veuve de Pierre Vilain et de
Jean Simon et fille de Mathurin Lorion et de Françoise Morin ou Morinet
de Sainte-Soule (Charente Maritime). Elle était arrivée à l’âge de 17
ans. Son frère et sa sœur Marie vinrent la rejoindre en 1658. Nicolas et
Catherine eurent cinq enfants en plus du jeune Léonard Simon fils de
Catherine et de son précédent mari Jean Simon mort noyé.
Leurs enfants étaient Catherine, Nicolas, Charlotte, Jacques et Jean.
Nicolas Millet péri dans l’incendie de sa maison et fut inhumé le 6 mars 1674 âgé de 44 ans.
Catherine Lorion se maria une quatrième fois avec Pierre Desautels le 23 Novembre 1676 à Ville-Marie. Ils eurent deux garçons Pierre et Gilbert, tous deux engagés pour l’Ouest et participèrent à plusieurs expédition vers l’ouest canadien. Catherine décéda à la Côte-Saint-Martin et fut inhumée le 20 avril 1720 à Montréal âgée d’environ 84 ans. |
Catherine LORION Âgée de 17 ans, originaire de Sainte-Soulle, près de La Rochelle, en Charente. Moins d'un an après son arrivée à Ville-Marie, elle épouse, le 13 octobre 1654, Pierre Villain. Mais celui-ci meurt écrasé sous un arbre, trois mois plus tard, le 19 janvier 1655. Le 29 juin de la même année, elle épouse Jean Simon qui se noie dix-sept mois plus tard, le 24 novembre 1656, en lui laissant un enfant. Elle est déjà deux fois veuve alors qu'elle a à peine 20 ans. Elle épouse alors Nicolas Millet, en avril 1657. Ils auront huit enfants. Le 4 décembre 1658, elle est présente à la signature du contrat de mariage de sa sœur Marie et de son futur époux Étienne Lair. Son père, Mathurin, est venu la rejoindre à Ville-Marie au cours de cette année 1658 et il assiste également à ce mariage avec sa troisième épouse, Jeanne Bizette. Nicolas Millet meurt accidentellement à son tour, le 6 mars 1674, dans l'incendie de sa maison. Pour une quatrième fois, le 21 novembre 1676, Catherine prendra époux, cette fois avec un autre membre de la Recrue, Pierre Desautels qui lui donnera deux autres enfants. À la mort de ce dernier, le 19 novembre 1708, c'est leur fils Gilbert qui s'engage à lui fournir nourriture et entretien. Deux autres de ses demi-sœurs (Renée et Jeanne) et un demi-frère (Jean) seront également présents en Nouvelle-France. Elle décède le 20 avril 1720, à l'âge de 84 ans, à la côte Saint-Martin. |
Nicolas MILLET , Maître Charpentier, canadien d’origine française, né à Montréal le 14 Août 1660 , fils de Nicolas et de Catherine Lorion. Il épousa tout d’abord Catherine Chaperon à la Pointe-aux-Trembles (Montréal) le 31 janvier 1684, après avoir la veille passé un contrat de mariage devant le notaire Cabazier. Ils n’eurent pas de descendance et Catherine mourut le 9 janvier 1695 pour être inhumée le lendemain. Nicolas épousa ensuite, deux jours après avoir passé un contrat de mariage devant le notaire Adhémar, Catherine Gaultier dite Landreville, née en 1673, fille de Mathurin Gaultier dit Landreville et de Nicole Philippeau, le 2 mai 1695 dans l’Ile Ste-Thérèse près de Montréal. Ils eurent au moins 9 enfants tous nés et baptisés à la Pointe-aux-Trembles, dont seul Jean Millet marié à Barbe Janot, continua la lignée Millet à Montréal. Nicolas Millet fut inhumé dans l’église de la Pointe-aux-Trembles, le 6 mai 1735. |
Jean MILLET, canadien d’origine française, né et baptisé le 28 septembre 1700 à la Pointe-aux-Trembles, fils de Nicolas et Catherine Gaultier, épousa à la Pointe-aux-Trembles le 25 janvier 1723, Barbe Janot, fille de Robert et Anne-Thérèse Langlois. Ils eurent 12 enfants dont 11 sont nés et baptisés à la Pointe-aux-Trembles, l’autre Joseph a été baptisé à la paroisse voisine de la Longue-Pointe ? Trois des 12 enfants décédèrent avant d’atteindre l’âge de 15 mois. Trois garçons se marièrent et eurent des enfants mais seuls Joseph et Bonaventure ont eu de la descendance. Joseph Millet né en 1740 et décédé en 1812 a épousé en 1761 à la Pointe-aux-Trembles, Dorothée Bazinet, d’où les Millet et Millette de la région de Montréal et du Richelieu. Bonaventure Millet, né en 1746 épousa tout d’abord en 1767 Françoise Gervaise puis en 1790 Rose Gallardeau à Repentigny d’où les Millier et les Miguer de Montréal et de Lanaudière (Joliette) |
Nicolas MILLET et Catherine LORION dans les Recensements de Montréal en 1666 |
par Jocelyne Nicol |
Recensement Montréal en 1666 No. 95828 |
Nicolas Millet Lebeauseron | 34 | Charpentier | Habitant |
Catherine Lorion | 30 | ||
Léonard Simon | 10 | ||
Catherine Millet | 8 | ||
Nicolas Millet | 6 | ||
Marie Millet | 4 | ||
Pierre Millet | 15 mois | ||
Recensement Montréal en 1667 No. 96679 |
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Nicolas Millet | 34 | Habitant | |
Catherine Lorion | 28 | ||
Léonard Simon | 11 | ||
Catherine Millet | 8 | ||
Nicolas Millet | 7 | ||
Marie Millet | 4 | ||
Jacques Millet | 6semaines |