Hector d' Andigné
de Grandfontaine |
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Capitaine |
HECTOR d'ANDIGNÉ de
GRANDFONTAINE: Capitaine
Il était le fils cadet d'Hector et d'Anne d'Andigné de
Grandfontaine.
Il naquit le 17 mai 1627 à Ruillé-Froid-Fonds, 53170, Mayenne, Pays de
la Loire. On remonte leur
lignée ancestrale jusqu’en 1300.
Il arrive à
Québec le 17/18 août 1665 comme capitaine de sa compagnie. Il était de plus
chevalier.
De Québec, il gagne le Richelieu avec ses hommes pour
participer à l’érection du fort Sainte-Thérése et la réalisation d’un
chemin entre le fort et celui de Chambly.
Le 17 octobre 1665, il signait
avec Messieurs de Tracy et de Courcelle, le procès-verbal de la prise de
possession du territoire des Agniers.
Il revient à Québec avec ses
hommes pour leur cantonnement d’hiver.
Durant l’hiver 1666-1667, sur
soixante soldats casernés au fort, quarante furent malades du scorbut.
Il retourna en France en 1668, donc ne peut s'être établi au Canada
tel que dit par Malchelosse.
Le 20 février 1670, il reçut une nomination
de gouverneur pour trois ans et s’embarqua à La Rochelle, avec sa
compagnie, sur le Saint-Sébastien. Il fut le premier gouverneur
français en Acadie après l’occupation anglaise de 1654–1670.
Le ministre Colbert avait demandé un
recensement annuel de la population. Grandfontaine chargea de ce relevé
le père Laurent Molin, cordelier, curé de Port-Royal. C’est la première
liste qui nous soit restée des colons acadiens. Elle indique environ 400
personnes établies à Port-Royal, au cap de Sable et à la côte de l’Est,
mais ne mentionne pas les nouveaux colons de Pentagouet et de la rivière
Saint-Jean, de sorte que la population totale de l’Acadie devait
atteindre en 1671, avec les garnisons, à peu près 500 âmes. Ce chiffre
révèle bien la faiblesse de la colonie.
Le gouvernement de Grandfontaine en Acadie
fut constructif. Mais son action fut entravée par de graves désaccords
avec son lieutenant Pierre Joybert de Marson, qui porta plainte contre
lui. Colbert de Terron l’accusa, par ailleurs, d’être intéressé.
Grandfontaine ne recevait en effet que de faibles appointements : 1 200
livres en 1670 et 2 400 l’année suivante. Il est possible qu’il ait fait
du commerce pour augmenter ses revenus et satisfaire aux devoirs de sa
charge. On sait par exemple qu’en 1672 la famine sévit à Pentagouet et
que le gouverneur dut envoyer des hommes hiverner à Port-Royal. Il fut
rappelé
le 5 mai 1673, et fut remplacé par Chambly, et rentra en France en
décembre de la même année.
L’ex-gouverneur obtint donc un emploi à Rochefort, devint lieutenant,
puis capitaine de vaisseau. Il servit sur l’Intrépide en 1675
et prit part à l’expédition de Cayenne sur le Glorieux en 1676.
Il s’y comporta avec bravoure, entra le premier dans la place et fut
blessé au bras. L’année suivante, il participa à l’expédition de Tobago
contre les Hollandais et se cassa un bras dont il ne put se servir le
reste de sa vie. Il demeura ensuite à Brest et reçut une pension
annuelle de 800 livres-tournois.
Après avoir été fait
chevalier de Saint-Louis en 1693, il décède le 6 juillet 1696 à Brest,
29200, Finistère,
Bretagne.
On ne lui attribut aucune descendance.
(Jetté, p.15; René Beaudry: D.B.C., vol1, p.62 à 64; BRH, vol.13,
(1907), p.350; Correspondance de Talon, RAPQ, 1930-31; Sulte dans M.H.
vol.6, p.58; Roy et Malchelosse, «Le régiment de Carignan», p.92;
Langlois, p.205-206-207; Dictionnaire biographique du Canada )
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non |
François Provost |
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Lieutenant |
FRANÇOIS PROVOST:
Lieutenant
Né à Paris vers
1638 de Charles Provost et de Jeanne du Gousset de la paroisse Saint-Eustache
; 1er arrondissement de
Paris; Ile de France.
Le 22 juillet 1666, on le signale déjà comme major du Château
Saint-Louis de Québec. Il fut
major en 1681 à la basse-ville de Québec
Il détiendra ce poste durant plus de 30 ans, tout en cumulant d'autres
responsabilités dans l'exercice desquelles il se révéla un fonctionnaire
très consciencieux.
Vers l'âge de 40 ans, il épousa à Québec, le 1er août 1679,
Geneviève Macard veuve de Charles Bazire, et bénéficiaire d'un héritage
intéressant.
Voir acte de mariage
Provost fut le principal artisan de la mise en défense de
la ville de Québec contre l'attaque de Phips à l'automne de 1690. Bien
que l'histoire accorde à Frontenac la fameuse phrase de «Je lui
répondrai par la bouche de mes canon», Frontenac n'aurait peut-être
pas donné cette réplique si le système de défense mis sur pied par
Provost n'avait pas été mis en place.
Le 29 février 1692, Provost reçut
de la part du roi, des lettres d'approbation de sa conduite,
principalement de son exploit de 1690, en recevant le poste de
lieutenant de roi à Québec. Le 28 mai 1699, une commission royale
accordait à François Provost le poste de gouverneur de Trois-Rivières,
où il remplaçait Claude de Ramezay, nommé commandant en chef des troupes
de la colonie. À cet époque, Provost avait atteint 60 ans, et soufrait
«de la goutte et de la gravelle» (gravelle = petites pierres aux
reins ordinairement évacuées à travers les voies urinaires). Comme son
mal empirait, il fit son entrée à l'hôpital des Ursulines, pour revenir
chez lui pour y mourir le 1er juin 1702, et fut inhumé dans la voûte de
la cathédrale de Québec.
Voir acte de
sépulture (Aucun enfant)
Devenue veuve, elle prend
pour son nouveau mari le 5 novembre 1703 à Québec, Charles-Henri d’Aloigny,
marquis de La Croix, fils de Louis, capitaine de cavalerie, premier
marquis de La Crois, et de Charlotte Chasteigner de St-Georges,
d’Ingrandes, ar. de Chatellerault, diocèse de Poitier au Poitou.
Charles-Henri d’Aloigny fut nommé garde-marine à Rochefort le 13 avril
1683, lieutenant au Canada le 29 juillet 1688, capitaine le 1ier
mars 1693, major des troupes de la colonie le 1ier avril 1702
et commandant du 15 mai 1704 jusqu’à sa mort à l’automne de 1714, dans
un naufrage du navire Saint-Jérôme sur l’Ile-de-Sable. (Aucun enfant)
(Tanguay: vol.1, p.500, 33, 153; Jetté, p.950, 59-60, 11; Drouin,
vol.2, p.1107, 66, vol.1, p.335; Larin, p.106, #65; Becquet 22 juillet
1666; Leconte 20 juillet 1668; Raymond Douville: D.B.C., vol.2,
p.555-556, 15-16; P.G.Roy, «Les officiers d'état-major, La ville de
Québec»; Roy et Malchelosse, « Le régiment de Carignan»; P.G.Roy,
«François Prévost», BRH, vol.11 (1905), p.22 à 24, vol.40 (1934),
p.188-189; Langlois, p.445) |
non |
Pierre de Joybert
Sieur de Soulange et Marsan |
|
Lieutenant |
PIERRE JOYBERT sieur de
SOULANGE et de MARSAN : Lieutenant
Fils de Claude
de Joybert et de Claude Brissier, de Saint-Hilaire de Soulange, évêché
de Châlons-sur-Marne en Champagne (Marne).
Il repasse en France avec le
régiment en 1668 pour y revenir avec le sieur de Grandfontaine en 1670,
pour servir en Acadie.
Son commandant lui donne mission de recevoir la
reddition du poste de Jemseg sur la rivière Saint-Jean.
De passage à Québec, il prend pour épouse en date 17 octobre 1672, Marie-Françoise Chartier,
Voir acte de mariage
(Cont. 17 octobre,
Not. Rageot)
fille de Louis-Théandre Chartier
sieur de Lotbinière,
procureur général de la N.F., et d’Élisabeth d’Amour. En se dirigeant
vers l’Acadie, leur vaisseau fit naufrage sur la côte du Portugal près
de Lisbonne en janvier 1670, mais Joybert et les autres furent sauvés.
En 1672, il passe au grade de « Major des troupes » en Acadie et
recevait de Monsieur de Frontenac, le commandement du fort de «Gemisick »
(Jemseg). De retour en Acadie, le fort Jemseg est attaqué par les
Hollandais le 7 août 1674. Obligé de capituler, il est amené prisonnier
à Boston avec le sieur de Chambly. Libéré grâce à l’intervention de
Frontenac, il regagne Québec où son épouse a été ramenée.
Il retourne
en Acadie en 1677 et succède à Jacques de Chambly comme commandant en
1677.
Malheureusement, il décède au début de juillet 1678 en Acadie.
Son épouse retourne en France et décède le 18 avril 1732 en la paroisse Saint-Benoît
de Paris.
Ménage établi à Québec et en Acadie. (3 enfants)
1)
Louise Élisabeth : née 18/08/1673 Rivière Saint-Jean, Acadie, baptisée
le 15/06/1675 Québec
2) Louis : né ca 1676, est sur le recensement de 1681 à la Haute-Ville
de Québec
3) Pierre : né et baptisé 08/07/1677 Québec,
il est enseigne de vaisseau et capitaine d'une
compagnie Franche de la Marine
(Jetté, p.611;
George Mac Beath :
DBC, vol.1,
p.410-411; BRH, #42, p.110-116;
DBAQ, t3, p.65; Langlois,
p.369)
|
non |
Pierre Bécard
Sieur de Granville |
|
Enseigne |
PIERRE BÉCART de GRANVILLE:
Enseigne
Né vers 1645 à
Paris de Denis Bécart et de Jeanne Milleron, de Saint-Eustache de Paris,
Île-de-France. (Beau-frère du lieutenant François Provost, ci-devant).
Enseigne dans le régiment du Poitou pendant six ans. Il participe à la
construction des forts le long du Richelieu avant de retourner à Québec
pour son cantonnement d’hiver. À la démobilisation des troupes en 1668,
il décide de rester au pays.
Il épouse le 22 octobre 1668 à Québec, (Cont.
16 oct. Not. Lecomte) Dlle Anne Maccard,
Voir acte de mariage
fille de Nicolas Maccard dit
Champagne et de Marguerite Couillard, de Mareuil-sur-Ay, en Champagne.
Suite à un
accord avec Paul
Dupuis le 10/10/1671; Bécard garde l'Île-aux-Grues et la petite Ile-aux-Oies, qui sera augmentée des Îles Ste-Marguerite le 05/11/1698.
Il hérite de la
seigneurie de Grandville (îles au Canot et Patience) de Marguerite
Couillard.
Il obtient
la
concession de la
seigneurie de l'Islet-du-Portage le 29/10/1672; cette dernière sera
augmentée le 02/06/1696.
Cette concession sera donnée à sa fille Marie-Anne le 26/10/1702 à son
mariage et augmentée pour elle le 05/10/1703.
Au recensement de 1681, il habitait la Basse-Ville de
Québec.
Enseigne de la Compagnie
Grandfontaine, lieutenant de la milice en 1686.
En 1687, il fut fait lieutenant dans les troupes de la marine.
Capitaine de milice en
1687,
Il fit la campagne contre les Iroquois Tsonnontouans.
Nommé
agent du Domaine
d'Occident à Tadoussac
en 1689,
En 1690, il fût
envoyé en reconnaissance au devant de Phipps et est fait prisonnier.
Promu
capitaine dans les
troupes du Roi le 20/06/1703.
Le
sieur de Granville fut seigneur des îles aux Oies, aux Grues, au Canot,
à la
Grosse-Ile, etc., et co-seigneur de l’Îslet-au-Portage et de la
Rivière-du-Loup.
Il mourut à l’Ile-aux-Oies le 4 et inhumé le 6 mai 1708 dans la
Cathédrale de Québec.Voir
acte de sépulture
Seule sa fille Anne, marié à Pierre-Jacques de Joybert de Soulanges, poursuivra sa descendance.
Son épouse alla le
rejoindre au même endroit le 11 décembre 1731.
Aucun de ses garçons ne
paraît s’être marié, de sorte que sa descendance s’éteignit en 1754, à
la mort de Paul Bécart, sieur de Fondville.
Couple avec 14 enfants dont 2 anonymes féminins.
(Jetté, p.71; Drouin, vol.1, p.73; Sulte, Hist.5, p.54(3); Archange
Godbout, «Nos ancêtres au XVIIème siècle» RAPQ-34-35, p.531-532 ; Sulte dans M.H., vol.8,
p.117; DBAQ, t1, p.141-142; Langlois, p.223-224-225
|
oui |
Claude Renard |
Deslauriers |
Tambour |
Claude Renard dit
Deslauriers, : Tambour
Fils de Nicolas
Renard et de Louise Thibault de Saint-Michel-la-Palud, v. ar. et ev.
d’Anger, Anjou (Maine et Loire).
Il reste au pays au départ du
régiment en 1668.
Il prend pour épouse en date du 22 novembre 1677 (Cont.
31 octobre, Not. Rageot), Marie Coipel, veuve d’un premier mariage en
date du 21 octobre 1669 à Québec avec Guillaume Fagot décédé avant le 31
octobre 1677 à Québec. (4 enfants Fagot).
Voir acte de mariage
Un premier contrat de mariage avait
été annulé le 23 septembre 1669 avec Jean Philippe devant le notaire Duquet.
Elle était la fille de feu Jean Coipel et de Denise Valois, de
la paroisse St-Jacques-de-la-Boucherie, arch. de Paris en Île-de-France.
µ
Elle était aussi une fille du roi apportant des biens estimés à 450
livres et un don du roi de 50 livres.
Le 4 janvier 1681 à Québec, Marie Coipel est trouvée morte subitement la nuit, dans la maison de Pierre
Biron, huissier de la Prévosté.
Claude Renard vinaigrier au recensement
de 1681, décède entre le recensement de1681 et le 7 mai 1692.
Ménage
établi à Québec. (1 enfant)
(Tanguay, vol.1, p.227, 512, 136; Jetté, p.974; Drouin, vol.2, p.1142,
479; Dumas, p.208; Landry, p.292; Sulte, Hist.5, p.5(3); Langlois,
p.974)
|
oui |
André Badel |
La Marche |
Soldat |
Badel dit Lamarche, André
Fils d'Étienne Badel
charpentier et de Perrette Mermou, de Genève, en
Suisse.
Baptisé le 7 juin 1632 au temple prostestant, cathédrale Saint-Pierer de
Genève, Suisse
Il reçoit le scapulaire le 13 janvier 1666 à Québec.
Il épouse
une fille du roi, Barbe Duchesne, à Québec le 26 octobre 1671
(Contrat de mariage le 22
octobre, Notaire Romain Becquet).
Née vers 1650 de Claude Duchesne et de Claude
Laval, de Genève, Suisse.
Elle apporta des biens estimés à 300 livres
et un don du royal de 50 livres. Acte de mariage
Nous trouvons la famille Babel à Montréal
vers 1680, pour finir par s’établir à la côte St-Paul, paroisse des
Saints Anges de Lachine.
De leurs huit enfants, cinq filles et trois
garçons, seules les filles eurent descendance.
Barbe Duchesne décède le
10 juillet 1710 à Montréal.
Son mari la suivra en date du 20 février 1711.
Acte de
sépulture
Ses
parents Etienne Badel et Perrette Mermou se sont épousés à Genève le 21
décembre 1626.
Etienne Badel était le fils de Julien Badel, vivant lors du mariage. Il
était charpentier d ela ville de Certoux; il déménagea à Genève vers
1620.
Perrette Mermou était la fille de Nicolas Mermou qui est décédé lors du
mariage. Elle venait du village de Vandoeuvres, au nord-est de Genève.
Julien Badel, père d'André Badel, l'ancêtre, est inhumé le 29/12/1662
à 62 ans à Genève
Perrette Mermou, mère d'André Badel, est inhumée le 01/02/1663 à 69 ans
à Genève
Ménage établi à Lachine. (8 enfants).
1)-Étiennette :
née 10/12/1672 et baptisée le 11 à Québec
2)-Marie : née ca 1675, marié à Jacques Séguin le
28/11/1689 Montréal, décédée le 26/01/1738 et inhumée le 27 à
Montréal,
3)-Anne : née ca 1677, mariée Jean Davis le 10/09/1691 à
Montréal, inhumée le 12/05/1742 à Montréal
4)-Jeanne : baptisée le 12/01/1680 à Montréal
5)-Jean : né le 26/01/1682 et baptisé le 27 à Montréal
6)-Charlotte : baptisée le 12/12/1684 à Montréal
7)-Jacques : baptisé le 10/07/1687 à Montréal, inhumé le
28/10/1688 à Montréal
8)-Hugues : baptis le 06/10/1689 à Montréal, inhumé 01/12/1689 à
Montréal
30 juillet 1696-3août 1696
Procès entre Barbe Duchesne, femme de André Badel dit Lamarche,
au nom de sa file Jeanne Badel, femme de Jean Monet, plaignantes et
accusées, et Etienne Desbien et sa femme Marie Campeau, habitants de la
rivière Saint-Pierre, plaignants et accusés, pour s'être injuriés et
pour voies de fait.
Dossier de matière criminelle composée de : la plainte de Barbe
Duchesne, de la rivière Saint-Pierre, contre Etienne Desbien et sa
femme, pour l'avoir injuriée et frappée à coup de poing au cours d'une
dispute pour la garde des bestiaux de la plaignante. Charlotte Badel a
aussi été agressée au cour de l'altercation.
On y trouve la permission accordée par le lieutenat général Charles
Juchereau, la plainte de Etienne Desbien et Marie Campeau, affirmant que
suite à l'accord entre les parties de " se médire ni méfaire", Barbe
Duchesne et sa fille les ont attaqués et battus près du moulin à eau, et
la femme du plaignant, enceinte, craint pour la vie de l'enfant; la
permission de faire informer, accordée.
http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/archives/52327/3378973
Sources : Tanguay: vol.1, p.21, 207; Jetté, p40; Drouin, vol.1, p.41; Dumas,
p.232; Landry, p.308; Archange Godbout, «Nos ancêtres au
XVIIème
siècle» RAPQ-34-35, p.455-456; DBAQ, t1, p.95; Langlois, p.213-214
; Family Search ; Family Search;
Pistard ;
http://habitant.org/articles/DuLong, Andre Badel,
The Swiss Soldier (1984).pdf ; Journal
of the Fraench-Canadian, Heritage Society of Michigan, volume 5 # 3,
juillet 1984 ; "André Badel, The Swiss Soldier" par John P. DuLong ;
|
oui |
Nicolas Barbotin |
La Touche
|
Soldat |
Barbotin dit Latouche,
Nicolas:
Originaire de Chassors,16200, Charente,
Poitou-Charentes (Saintonge ).
Le 2
septembre 1665, il quitte Québec pour la construction du fort
Sainte-Thérése le long du Richelieu.
Il revient à Québec fin octobre
pour son cantonnement d’hiver.
Au départ des troupes à l’automne 1668,
il décide de rester au pays. Il est confirmé le 23 avril 1669 à
Québec.
Son nom ne figure pas au recensement de 1681.
Il est
hospitalisé à l’Hôtel-Dieu de Québec le 20 novembre 1691, et en sort le
31 janvier 1692, pour y retourner le 2 mai suivant.
Nous ne connaissons
pas la date de son décès.
(Jetté, p.47; Langlois, p.217)
|
oui |
Jean Bergevin |
L' Angevin |
Soldat |
Bergevin dit L'Angevin,
Jean:
Baptisé le 11 mars 1635, fils de Mathurin Bergevin et de Marie Tesnier, du
faubourg de Saint-Jacques d'Angers,( 49000, Maine
et Loire, Pays de la Loire ) en Anjou.
Il décide
de resté en Nouvelle-France en 1668, et va se fixer à Bourg-Royal. Dans
son acte de mariage il est écrit BERCHEVIN
Il
épouse le 26 novembre 1668 à Québec (c. 26 novembre 1668, not. Duquet),
une fille du roi, Marie Piton (Pitault pour Langlois), fille de Rémy et
de Marie Polen (Palain pour Langlois), de la paroisse Saint-Paul, 4ème
arrondissement de
Paris, Île-de-France. Elle apporta des biens estimés à 60 livres. Voir
acte de mariage
Jean Bergevin décède victime de la petite vérole le 2 et inhumé le 3 février
1703 à Beauport.
Voir acte de sépulture
Sa femme décédera au même endroit le 25 et inhumée le
26 avril 1728.
Ménage établi à Beauport. (11 enfants).
1)-Jean
: baptisé le 18/08/1669 à Québec, inhumé le 23/085/1669 à Québec
2)-Jean : né ca 1670, il est sur le recensement de 1681,
Marié à Marguerite Meunier le 28/02/1702 à Beauport, Marié à M-Renée
Bezeau le 01/12/1703 à Charlesbourg, Marié à M-Ursule Forçan le
05/04/1712 à Charlesbourg, inhumé 19/01/1743 à Charlesbourg
3)-Joseph : baptisé le 10/03/1673 à Québec
4)-Jacques : baptisé le 28/06/1675 à Québec
5)-Ambroise : baptisée le 08/05/1676 à Québec, Mariée à Guillaume
Falardeau le 25/01/1694 à Beauport, décédée 01/10/1758 et inhumée le 2 à
Charlesbourg
6)-Marie : née ca 1678, est sur le recensemnet de 1681, Marié à
Simon Morin le 09/07/1703 à Beauport, Mariée à Charles Crespon le
09/01/1736 à Québec
7)-Louis : né et baptisé le
06/12/1681 à Beauport, Marié à Marguerite Tessier 13/01/1705 à Beauport,
décédé le 23/08/1743 et inhumé le 24 à Beauport
8)-M-Madeleine : née le 16/05/1684 et baptisée le 18 à Beauport,
décédée le 29/12/1684 et inhumée le 31 à Beauport
9)-Ignace : né le 22/10/1685 et baptisé le 23 à
Beauport, Marié à Geneviève Tessier le 19/11/1708 à Beauport
10)-Anonyme : décédée 12/03/1688 et inhumée le 14 à
Beauport
11)-Jean François : né et baptisé le 05/04/1690 à Québec,
Marié à M-Madeleine Tessier le 13/02/1713 à Beauport, inhumé le
05/01/1758 à Charlesbourg,
Sources :
Tanguay:
vol.1, p.43, 344, 488; Jetté, p.87; Drouin, vol.1, p.94; Dumas,p.313,314;
Landry, p.357; B.R.H. 1909, p.22; MSGCF, vol.1(2), p.120-121; Sulte,
Hist.5, p.81(3);
DBAQ, t1, p.164; Langlois, p.226; Fichier Origine en ligne))
|
oui |
François Biville |
Le Picart |
Soldat |
Biville dit Le Picart,
François:
Maître
menuisier, né vers 1635, de François Biville et de Jeanne Magnon,
de la paroisse Saint-Nicolas de Boulogne-sur-Mer, 62200; Pas-de-Calais;
Nord Pas de Calais.
Étant
menuisier de métier, (On le libère de l’armée :
sources Courriers de Jean Talon) et au recensement de 1667,
il travaillait à la ferme de Mgr de Laval à Beaupré.
Il épouse en date
du 26 novembre 1670 à Québec (Cont. 23 novembre, Not. Becquet), une
fille du roi,
Marguerite Pasqué (Pasquier ou Paquet),
baptisée le 7 avril 1645
en la
paroisse Saint-Paul de la
ville de Poitiers, 86000; Vienne; Poitou-Charentes.
Fille de Méry Pasquier, maître sergetier, et de Vincente Beaumont
, Voir
acte de mariage
Cette fille
apporta des biens estimés à 400 livres et le don royal de 50 livres.
L'intendant Talon était signataire au bas du contrat de mariage de
Marguerite Paquet.
François Biville décède le 10 juillet 1675 et est inhumé le même jour à
Québec
Voir acte de
sépulture
Ménage
établi à Québec. (3 enfants).
Les enfants:
1)-François-Joseph, né le 09/03/1672 et baptisé le 10/03/1672 à Québec,
vivait au recensement de 1681
2)-Catherine, née le 14/03/1674 et baptisé le 15 à Québec, mariée à Jacques Fortin,
décédée le 02/10/1746 à Petite-Rivière St François.
3)-Jean, Né le 29/08/1675 et baptisé le 30, à Québec, décès et sépulture le 15/06/1679 à Québec.
Une page est consacrée à cette famille avec tous les actes BMS et notariés.
Ajout d' une génération inconnue à ce jour.
Voir
la biographie avec actes de la famille PASQUIER avec nouvelles
trouvailles
Travail de recherches et texte effectué par Jocelyne
Nicol-Quillivic
Devenue veuve, Marguerite épouse en seconde
noces, le 28 janvier 1676 à Québec (Cont. 18 janvier, Not. Duquet),
Bernard Gonthier, habitant et menuisier, né vers 1643 fils de Jean Gonthier
et de Marie Lay, de Saint-Séverin de Paris, Île-de-France.
Marguerite
Paquet décède avant le 31 juillet 1698, à Saint-Étienne de Beaumont.
Bernard Gonthier décède le 13 janvier 1716.
Ménage établi à Beaumont. (6 enfants).
1)-Bernard,
baptisé le 1
octobre 1676 à Québec. Sépulture le 8 septembre 1678 à Québec.
2)-Louis, né et baptisé le 27 février 1679,
à Québec. Marié le 13 avril 1706 à Baie St-Paul avec Geneviève Gagné, fille de
Ignace Gasnier et de Barbe Dodier. Sépulture le 19 décembre 1728 aux
Éboulements.
3)-Jean-Baptiste, né le 28 novembre 1680 et baptisé le 26/12/1680 à Beaumont.
Marié le18 juin 1708 à St Etienne-de-Beaumont avec Geneviève Roy, fille
de Louis et de Marie Ledran. Décédé le 8 décembre 1749.
4)-Denis, né le 24 octobre 1682 à Beaumont et baptisé le 10/11/1682
Pointe de Lévy.
Marié le 26 novembre 1714, à Beaumont avec Angélique Nadeau, fille de
Jean et de Anne Lacasse. Décédé le 18 septembre 1747 à Beaumont.
5)-Marguerite, née vers 1685.
Sépulture le 26 février 1711 à Charlesbourg.
Mariée le 2 mai 1701 à Antoine Hébert à Québec fils de Antoine et de
Charlotte Mainfret.
6)-Hélène, baptisée le 22 avril 1687 à Lauzon.
Mariée le 7 mars 1707 à Québec à Thomas Lefebvre fils de Thomas et
Geneviève Pelletier. Décédée le 23 juillet 1717 et inhumée le 23 Québec.
(Tanguay: vol.1, p.56, 275; Jetté, p.111, 514; Drouin, vol.1, p.119;
Dumas, p.307; Landry, p.353; Larin, p.172, #249; Archange Godbout,
«Nos ancêtres au XVIIième siècle», RAPQ-38-39, p.386-387; Sulte, Hist.4,
p.75(3) et Hist.5, p.77(1); DBAQ, t1, p.201-202; Langlois, p.233)
Il fait parti des surnuméraires et
devient donc un Soldat habitant
|
oui |
Louis Boulduc
/ Bolduc |
Bosleduc |
Soldat |
Bolduc / Boulduc dit Bosleduc, Louis:
(Le nom des Bolduc vient De Bois le Duc, souvent écrit Bolduc ,
ville du Brabant, situé en un endroit ou chassait jadis le duc de
Brabant et qui pour cette cause s' appela Bois le Duc. Source
J. Georges Gilbert, mémoire de la société généalogique, section
de la Sarre)
Né vers 1648 de Pierre Boulduc, Maitre
apothicaire épicier, de la rue St Jacques, et de Gillette Pijart, de la
paroisse Saint-Benoît 5ème arrondissement de Paris,
Île-de-France.
Louis avait sûrement le goût de l’aventure. À 17
ans, Louis Bolduc s’enrôle dans le régiment de Carignan-Salières, dans
la compagnie commandée par le sieur de Grandfontaine. Louis arrive à
Québec, le 17 août 1665, vers dix heures du soir, sur un navire de 400
tonneaux.
Le 2 octobre, il participa avec sa compagnie au travaux
de construction du fort Ste-Thérèse ou 6 compagnies travaillèrent et le
22, M. de Courcelles affecta les compagnies La Motte, et Grandfontaine à
la construction du chemin reliant le fort Ste-Thérèse à celui de
St-Louis. Ces travaux terminés, les deux compagnies revinrent à Québec
prendre leurs quartiers d’hiver.
Louis reçoit son congé de l'armée vers la fin de
1667 ou début 1668. Il épouse une fille du roi,
Élisabeth Hubert,
en date du 15 août 1668 à Québec (Cont. 8 août, Not. Lecomte). Née vers
1651 de Claude Hubert, procureur au parlement de Paris, et d'Isabelle
Fontaine, de la paroisse Saint-Gervais, rue de la Tisserandrie, 4ème
arrondissement de Paris, Île-de-France.
Cette demoiselle avait du caractère, puisque étant à Dieppe, le 17 juin
1667, elle signe une protestation contre la façon dont sont traitées les
Filles du Roi durant leur transport, avant son embarquement pour la
Rochelle et la Nouvelle France.
Voir acte de mariage
Le couple s’installa à
Charlesbourg. Sur la recommandation de Frontenac, il fut nommé, par
lettres royales du 15 avril 1676, procureur du roi en la Prévôté de
Québec.
Au recensement de 1681, le couple est
à Québec, recensé dans la Prévôté, Royale de Québec. Il est dit avoir
32ans, Elizabeth Hubert, sa femme 30ans; ils ont alors 6 enfants; Louis,
12 ans; Marie, 10ans; Jacques, 9ans; René, 7ans; Marie, 6ans; Louise,
4ans; ils possèdent 1 fusil et 2 vaches.
En Avril 1681 ou Le 20 mars 1682,selon les sources, on lui retire sa charge
de Prévôté.
En 1685, Bolduc « est accusé de concussion, de vol dans
toutes les maisons dans lesquelles on le supporte, de débauches et de
crapules continuelles. » Un
peu avant le procès, Frontenac avait écrit au Roi pour défendre Louis.
Dans sa lettre il rapporte un ouï-dire à l’effet que des soixante-dix
témoins qui ont été entendus, aucun ne l’aurait incriminé. Frontenac, ni
ceux qui le supportent n’ont assisté aux séances du Conseil où il était
question de Bolduc, ni plus tard au procès. Il semble qu’il met trop de
zèle pour défendre son protégé. Aussi peu rigoureux et aussi irrégulier
que nous semble le procès, cela n’efface pas les nombreuses affirmations
négatives qui ont été faites sur la conduite de Louis.
Possiblement dû à la crainte, que malgré tout, Frontenac inspirait au
Conseil, ou dû à une exonération protégeant les officiers, Bolduc n’a
été condamné qu’à être déchu de sa charge. Convaincu de crimes, il était
certainement passible de prison, sinon d’une peine plus sévère.
Louis Bolduc, tomba en disgrâce et n'ayant pas été rétabli dans
ses fonctions de procureur du roi, il va se fixer avec ses 3 fils à St
Joachim de Montmorency. Leurs enfants, 3 garçons et 2
filles, restèrent au pays. Leur dernière fille, Louise baptisée le 12
décembre 1677, était la filleule de Frontenac; et renta en France avec
sa mère en 1685.
Le 4 juin 1686, le Roi casse définitivement Louis Bolduc comme
procureur.
Élizabeth Hubert, sa femme, est rentrée en France et obtient de Louis
XIV, le 10 mars 1685, le tiers du salaire de son mari. On dit qu’il
aurait été la rejoindre peu après mais nous n’en trouvons aucune preuve.
Leurs enfants sont demeurés à Québec mais on ne sait qui en a eu la
garde, sauf qu’il aurait été à la charge de gens de bien. Il est permis
de croire, toujours sans preuve, que c’est Louis et son épouse qui les
auraient confiés à ces gens de bien. Ce qui est sûr, c’est qu’on
retrouve les enfants Bolduc, un peu plus tard, sur la Côte-de-Beaupré et
qu’ils sont tous devenus de bons citoyens.
Ménage établi à Québec, puis à St Joachim de Montmorency (8 enfants dont 2
mort en bas âge.).
Il décède à cet endroit en 1720. Ou selon d'
autres sources;
Louis ainsi que son épouse décèdent avant 1701, probablement en France.
On ne sait s’ils sont revenus au Québec auparavant.
Ils eurent 8 enfants:
1) Louis,
né le 10 à Beauport
et baptisé le 14 juillet
1669 à
Québec , il
devenait l'époux de Louise Caron le 3 juin 1697 à
Sainte-Anne-de-Beaupré. Le couple s'installait sur une terre
achetée de monseigneur Laval. Leur descendance s'installait
principalement dans la région de Joliette. Famille installée à
Saint-Joachim-de-Montmorency, 10 enfants;
2) Marie-Anne, née le 30 juillet
St Charles-Borommée
et baptisée le 3 août 1670
à Québec, elle devenait l'épouse de Sieur
Jean Marsolet de Bellechasse dit Stagnan le 28 mai 1690 puis
Jean Primont le 19 février 1716. Sans descendance connue;
3) Louis, né le 15 et baptisé le 17
octobre 1672 à
Québec
du même mois avec comme parrain Louis de Buade, comte de
Frontenac. Destinée inconnue
4) Jacques, jumeau de Louis,
né le 15
et baptisé le 17 octobre 1672 à
Québec,
il devenait l'époux de Marie-Anne Racine le 7 octobre 1701.
Famille installée dans la région de Québec, 4 enfants.
5) Élisabeth, Elle serait la jumelle
de Louis et Jacques selon Tanguay. Les documents consultés par
Tanguay demeurent introuvables. Elle serait décédée peu après sa
naissance où, selon le PRDH, elle n’aurait jamais existé.
6) René, né le 28 février
Saint-Charles-Borommée,
Charlesbourg
et baptisé le 5 mars 1674 à
Québec
dans les bras de René-Louis Chartier de Lotbinière, il devenait
l'époux de Marie-Anne Gravel le 8 février 1700 puis de Louise
Sénard ou Sénat le 5 mai 1711 et finalement de Marguerite
Malboeuf le 21 janvier 1717. Il achetait une terre de messieurs
du Séminaire de Québec en 1702. Il est décédé vers 1720. La
descendance devenait pionnière de la région de la Beauce.
Familles installées à Saint-Joachim-de-Montmorency, 7 enfants;
7) Marie-Ursule, née le 5 juillet
1675 et baptisée le lendemain à Québec, elle devenait l'épouse
de Sieur Henri Brault de Pomainville 11 août 1692, puis de
Jean-Baptiste Drapeau le 11 août 1700 et finalement l'ancien
prisonnier de guerre Charles Taylor le 5 octobre 1712. Familles
finalement installées à Saint-Joachim-de-Montmorency, 10
enfants;
8) Louise, née le 10 et baptisée le
12 décembre 1677 dans les bras de Louis de Buade, comte de
Palluau de Frontenac. Destinée inconnue.
(Tanguay: vol.1, p.64; Jetté, p.124; Drouin, vol.1, p.137; Dumas,
p.259;
Landry, p.326; André Vachon, DBC, vol.2, p.92-93;
B.R.H. 1909,
p.24; 1920, p.13; Leconte, 8 août 1668; Jugements et délibérations du
Conseil Souverain, vol.3, p.88; Sulte, Hist.5, p.54(2); MSGCF, (90)
p.245-247; Archange Godbout: «Nos ancêtres au XVIIème siècle», RAPQ-38-39,
p.429-430; DBAQ, t1, p.223-224; Langlois, p.236 ; Michèle
Calonnec ; Gilles Tremblay ; )
J. Georges
Gilbert, mémoire de la société généalogique, section de la Sarre
Louis Bolduc notre ancêtre malgré tout; de
Yves Delamarre, 2007
Egalement, Pierre Bolduc; Richard Bolduc; Dany Bolduc et le Dr
Christian Warolin.
Un grand merci à Monsieur Yan Bolduc, du Nebraska (USA), qui
nous à fourni un important dossier sur son ancêtre. Document de 175
pages, qu' il nous est impossible de reproduire ici.
|
oui |
René Bruneau |
Jolicœur |
Soldat |
Bruneau dit Jolicoeur,
René :
Baptisé le 9 juin 1641 en la paroisse
Saint-Jean-Baptiste de Poitiers. Il est le fils de George Bruneau et de Blaisette
Martineau, de la paroisse Saint-Michel de la ville de Poitiers au
Poitou.
Il est présent à
la construction du fort Sainte-Thérése le long du Richelieu.
À la fin
d’octobre, il revient à Québec pour son cantonnement d’hiver.
Après avoir obtenue sa libération de l’armée, " Il reçoit 30 arpents en
concession le 18 mars 1666 à Petite-Auvergne dans Charlesbourg où il est
tisserand en toile âgé de 22 ans au recensement de la même année. Il
travaillera au même endroit pour Jean Charpentier, l'année suivante."
Le 29
septembre 1667, il contracte mariage devant le notaire Duquet de Québec,
avec Madeleine Ouache, fille de feu Charles Ouache et de Marie Galopin.
Ce contrat est annulé le 4 octobre suivant.
L’année suivante, il prend
pour épouse le 17 septembre 1668 à Québec, Anne Poitraud,
Voir acte de mariage
fille de
Pierre Poitraud et de Jeanne Brelle, de Notre-Dame-de-Coignes de La
Rochelle en Aunis.
René Bruneau sera confirmé à Québec le 26 mai 1681.
Au recensement de 1681, il est à Petite-Auvergne et est en possession de
deux bêtes à cornes et six arpents en valeur.
Le 23 octobre 1696, il vend ses biens et son habitation aux Jésuites.
On
n’entend plus parler de ce couple par la suite, probablement retourné en
France dans la même année.
Ménage établit à Charlesbourg. (10 enfants)
(Tanguay, vol.1, p.93; Jetté, p.178; Drouin, vol.1, p.197; Dumas,
p.305, 315; Landry, p.352, 358-359; Larin, p.182, #282; Sulte,
Hist.5, p.83(1); DBAQ, t1, p.299; Langlois, p.249-250 ; (1)Robert
Larin, "La contribution du Haut-Poitou au peuplement de la
Nouvelle-France"; )
|
oui |
Pierre Cocquin |
La Tournelle |
Soldat |
Cocquin dit La Tournelle ou
La Tonnelle, Pierre:
Né vers 1636 de Robert Cocquin et d'Alice Fayel, de Saint-Maclou de Rouen,
en Normandie (Seine-Maritime).
Au recensement de 1681, on le déclare
tapissier.Il possède trois bêtes à cornes
et quinze arpents de terre en valeur
Il épouse une fille du roi,
Catherine Baudain, en date du 12
octobre 1671 à Québec
Voir acte de mariage (Cont. 9 octobre, Not. Becquet).
Elle était la
fille de feu Sébastien Baudain et d'Hélène Ledeslie, de Saint-Séverin de
Paris, Île-de-France.
Née vers 1651, cette fille apporte des biens
estimés à 300 livres et 50 livres en don royal.
Pierre Cocquin décède à
Neuville et inhumé le 4 octobre 1703.Voir
acte de sépulture
Sa femme Catherine Baudain le
rejoint le 9 août 1718 à Neuville
Ménage établi à Neuville. (10 enfants).
1) Élisabeth :baptisée 29/04/1674 Québec
2) Nicolas : baptisé 06/12/1675 Québec
3) Catherine : née et baptisée 27/02/1678 Québec
4) Angélique : baptisée 07/11/1679 Neuville
5)Marie-Madeleine : baptisée 10/09/1681 Neuville
6) Michel : baptisé 16/11/1683 Neuville, sépulture le 19/11/1683
Neuville
7) Marie-Françoise : baptisée 09/06/1685 Neuville, sépulture 11/01/1687
Neuville
8) Marie-Anne :baptisée 13/12/1687 Neuville
9) Charles : baptisé 14/12/1690 Neuville, sépulture 20/11/1692 Neuville
10) Marie-Thérèse :baptisée 24/03/1693 Neuville
(Tanguay: vol.1, p.134-135; Jetté, p269; Drouin, vol.1, p.287; Dumas,
p.178; Landry, p.276; Sulte, Hist.5, p.59(3); DBAQ, t1, p.458-459;
Langlois, p.282)
|
oui |
Pierre Courois |
Lacroix |
Soldat |
Courois dit Lacroix,
Pierre:
Cordonnier, né vers 1646 de Pierre Courois dit Lacroix, et de Jeanne
Quenal, de Saint-Vincent de Carville-la-Folletière, diocèse de Rouen, en
Normandie (Seine Maritime).
Il épouse le 9 septembre 1681 à Québec, (Cont.
20 avril, Not Gilles Rageot)
Voir acte de mariage
Marie Varin, née vers 1644 de Robert Varin
et de Marie Lapostre, de Saint-Pierre du Grand-Quevilly, arrondissement
et archevêché de Rouen, en Normandie. Elle était veuve de René BRANCHE
décédé
le 08/01/1681, trouvé
mort sous sa traîne chargée de bois sur le chemin des Récollets et
sépulture le 09/01/1681 à Québec. Elle avait un enfant de ce premier
mariage,
Marie-Françoise BRANCHE: née en 1668, qui épouse Adrien Legris
en 1686 à Québec, sépulture 24/09/1738 Québec
Pierre Courois dit Lacroix décède
le 12 novembre 1683 à Québec, âgé de 42 ans, sépulture le lendemain
Voir acte de
sépulture
Ménage établi à Charlesbourg. (Aucun enfant).
Devenu veuve, Marie Varin épouse en troisième noces, le 27 novembre 1684 à
Québec (Cont.19 novembre, Not. Genaple), Anicet Boyer dit Jolicoeur,
soldat de la garnison du château de Québec, né vers 1649, et veuf de
Françoise Martin.
Marie Varin décède le 25 mars 1701 à l'Hôtel-Dieu de
Québec.
Son troisième mari décède le 24 avril 1724, à Québec. (1
enfant). Elle a un enfant de ce dernier,
Pierre BOYER: baptisé 16/11/1687 Québec, sépulture 26/12/1687 Québec
(Tanguay: vol.1, p.85-86, 335, 145, 84; Jetté, p.283, 163, 161;
Drouin, vol.1, p.315, 177; Dumas, p.343; Landry, p.376; Prévôté de
Québec, reg.16, 27 avril 1681)
|
oui |
Jacques Delaunay |
La Croix |
Soldat |
Delaunay dit Lacroix,
Jacques :
Originaire de La
Porte, pays du Mans.
Le 17 mai 1667, il fût accusé de
fabrication de fausse-monnaie. Le fait d’avoir dérobé trois pièces
d’argents qui étaient fausses, déclenche un procès qui se termine par la
condamnation à mort du faussaire Paul Beaugendre.
Jacques Delaunay,
lui, s’en tire sans peine.
Après un engagement pour la compagnie du
nord en 1687, on n’entend plus parlé de lui.
(Jetté, p.320; Langlois, p.292)
|
non |
Jacques Desmoulins |
Le Vallon |
Soldat |
Desmoulins dit Le Valon,
Jacques:
Né
vers 1632.
Il était le fils de Hugues Desmoulins et de Philippote Hache, de la
paroisse Saint-Bartélémi
de Habourdin de la ville de Lille,(59000, Nord,
Nord-Pas-de-Calais )
Il
prend pour épouse en date du 18 juillet 1667 à Québec, (Cont. 10
juillet, Not.G Rageot),
Hélène Bonneau, fille de Pierre Bonneau et de
Marie Regnaud, de Saint-Martin-des-Noyers ( 85140,
Vendée, Pays de la Loire ).
Elle était aussi une
fille du roi, apportant des biens estimés à 200 livres.
Voir acte de mariage
Ils s’établirent à
Charlesbourg puis à Champlain.
Au recensement de 1681, il habite à Champlain et possède huit arpents de
terre en valeur.
Hélène Bonneau décède au même endroit entre le
recensement de 1681 et le 27 septembre 1688.
(Aucun enfant).
Devenu veuf, il prend en seconde noces en date du 27 septembre 1688 à
Champlain
(Cont. 29 septembre 1688, Not. De Merommont), Marie-Jeanne
ACHIM, veuve d'un premier mariage avec Pierre Fourrier, en date du 15
novembre 1683 à Montréal. Elle est la fille d'André Achim, sergent et
de Françoise Piétou.
Voir acte de mariage
Avant de contracter mariage avec Jacques
Desmoulins, cette femme avait passé un contrat de mariage avec François Pacrault en date du 16 novembre 1687, et annulé le 21 suivant par le
notaire Basset. Un autre contrat de mariage avec Augustin Alonze avait
été annulé par le même notaire, en date du 4 janvier 1688.
Si plusieurs
de ses contrats de mariages ont été annulés, c'est peut-être que cette
femme était un peu trop frivole.
Suite à des remontrances du curé
Guyot, sulpicien, Marie-Jeanne Achim continua de mener une vie déréglée
au vu et au su du monde.
Elle a même été trouvée « Seulle avec des
Soldats Et Retiré dans Sa chambre au Lit ».
Dans ce présent cas, la
justice sévit durement contre la prévenue, et fut bannie pour 10 ans de
la juridiction de l'île de Montréal, en date du 13 mai 1688.
Nous retrouvons
Jacques à l’Hôtel-Dieu-de-Québec le premier août 1690.
Jacques Demoulins ou Desmoulins retourne en France suite à un contrat passé chez
Adhémar en date du 4 avril 1699.
(Aucun enfant)
(Tanguay, vol.1,
p.190, 240; Jetté, p.344, 440, 1-2; Drouin, vol.1, p.376; Dumas, p.191;
Landry, p.281; Sulte, Hist., vol.5, p.62(3); Séguin, p.164-65; Langlois,
p.298-299)
|
oui |
René Dumas |
Rencontre |
Soldat |
Note :
La présence de ce Dumas
en 1668 au fort Chambly, nous indique qu’il serait plutôt de la Cie
Rougemont (Langlois, p.150)
Cela ne prouve en rien son appartenance à la
compagnie Rougemont à son arrivée avec le régiment, tout au plus qu' il
aurait été muté dans la compagnie Rougemont .Langlois parle beaucoup de
mutation dans les compagnies. De plus la compagnie Rougemont n' était
pas la seule au fort. BQ
Dumas dit Rencontre, René:
Né vers 1651, de Claude Dumas et de Françoise Léger, de Sainte-Croix de Tours en Touraine
(Cette paroisse a disparue en 1716, l' église se situait à
l' emplacement de la rue Châteauneuf d' aujourd'hui; elle a été remplacée
par la basilique St Martin.)
Aucune trace de ce Dumas René dans les
archives de Touraine. Les archives de Ste Croix commence pourtant en
1563.)
(Document, Les paroisses de Tours au XVIIIe siècle)
(Voir les Potins
du Régiment)
Un premier mariage en date du 12 octobre 1671 à Québec (Cont. 7 octobre, Not. Becquet),
Voir acte de mariage
avec une fille du roi,
Marie
Le Long, née vers 1646 de Mathurin Le Long et de Périnne Moret, du bourg
de Toussaint, ville et évêché de Rennes, en Bretagne (Île-de-Vilaine).
Cette fille apporta des biens estimés à 300 livres et un don royal de 50
livres.
Elle décède le 14 décembre 1687 à Laprairie.
Ménage
établi à Laprairie. (9 enfants).
1) Françoise : baptisée 27/01/1673 Sorel, sépulture 05/02/1673
Boucherville
2) Marie : baptisée 08/02/1675 Boucherville
3) Anne : baptisée 05/10/1676 Sorel
4) René : né vers 1678 est sur le recensement de 1681
5) Jeanne : baptisée 12/03/1679 Laprairie
6) Louise : baptisée 12/12/1680 Laprairie
7) Marie-Anne : baptisée 25/03/1682 Laprairie
8) Pierre: né le 5 et baptisé 07/04/1683 Laprairie
9) François : baptisé 08/07/1687 Laprairie, sépulture 17/02/1688
Laprairie
Devenu veuf, il
épouse en date du 1er juin 1689 à Montréal,
Voir acte de mariage
Jeanne Gilles, veuve d'un
premier mariage en août 1670 avec François Fleury dit Mitron, boulanger,
dans la région de Québec (Cont. 24 août, Not. Becquet). Il était le
fils de Simon Fleury et de Marie Moutton, de Rueil-Malmaison 92500, Haut
de Seine, Ile de France.
Étant fille du roi, elle
avait apportée à ce premier mariage, des biens estimés à 300 livres, et un don
royal de 50 livres. Elle est née vers 1644 de Pierre Gilles et d'Anne Mertra, de Saint-Nicolas de Paris, Île-de-France.
L'acte d'état civil
de ce mariage est introuvable. Son premier mari, François Fleury, né
vers 1631, décède entre le 6 avril 1687 et le 6 janvier 1688.
Ménage
établi à Saint-Augustin. (10 enfants soit les enfants du premier
mariage plus un de René Dumas et de Jeanne GILLES).
Enfant de ce couple :
1) Louis-Isaac : baptisé 29/05/1690 Québec
René Dumas
dit Rencontre décède entre le 28 juin 1699 et le 17 août 1704.
Redevenue veuve, elle épouse en
troisième noces, le 1er septembre 1704 à Montréal (Cont. 7 août, Not.
Adhémar), Pierre Galet dit Laliberté, soldat.
Il est né vers 1649 de
Clément Galet et de Marie Bortine, de Saint-Michel de Bordeaux, en
Guyenne.
Jeanne Gilles décède le 24 septembre 1708.
Ménage établi à
Montréal. (Aucun enfant).
(Tanguay: vol.1, p.211, 233, vol.4, p.160; Jetté, p.380-381, 422, 459;
Drouin, vol.1, p.449, 448, 492, 537; Dumas, p.279, 247; Landry,
p.317-318, 338; Sulte et Malchelosse, «le Fort de Chambly», p.20;
Adhémar, 15 octobre 1673)
|
oui |
Pierre Février |
La Croix |
Soldat |
|
oui |
Etienne Forestier |
La Fortune |
Soldat |
Forestier dit Lafortune,
Étienne :
Maître boulanger, il était le fils d’Étienne Forestier et de Judith Fonton,
de la ville de Saint-Jean d’Angely, év. de Saintes en Saintonge
(Charente).
Il reçoit le scapulaire du Mont-Carmel le 13 janvier 1666 à
Québec.
Il prend pour épouse en date du 23 novembre 1672 Montréal, (Cont. 22
novembre, seing privé à Montréal),
Marguerite Lauzon, fille de Gille
Lauzon et de Marie Archambault.
Voir acte de mariage
Il s’établit à Rivière-des-Prairies puis
à Montréal.
Marguerite Lauzon décède à Montréal le 13 novembre 1699 et
inhumé le lendemain.
Voir acte de
sépulture
Couple avec 15 enfants.
Devenu veuf, il prend pour épouse en
seconde noces, le 20 novembre 1701 à Varennes, Marguerite Provost,
d’origine inconnue, veuve d’un premier mariage avec Jacques Venne, (Voyne
pour Dumas) décédé le 29 novembre 1700 à l’île Sainte-Thérèse de
Varennes. Voir
acte de mariage
Ce couple Venne / Provost, avait eu huit enfants.
Étienne
Forestier est inhumé à Montréal le 4 août 1724.
(Aucun enfant de ce
deuxième mariage).
(Tanguay, vol.1, p.590, 235-236, 590; Jetté, p.427, 1117; Drouin,
vol.1, p.501; Dumas, p.283; Landry, p.360; Sulte, Hist.5, p.67(1),
72(1); DBAQ, t2, p.242-243; Langlois, p.336)
|
non |
Mathieu Gervais |
Le Parisien |
Soldat |
Gervais dit Le Parisien,
Mathieu :
Fils du boulanger Pierre Gervais et de Catherine Saillard, de la paroisse
Saint-Maur-des-Fossés, ar. Créteil près de Paris.
Il prend pour épouse en date du 31 août 1676 à Montréal, Michelle
Picard,
Voir acte de mariage
(Cont. 10 août, Not.Basset)
Elle est baptisée à Montréal le 6 juillet 1661.
Elle était la fille de
Hugues Picard et d’Antoinette de Liercourt.
Au recensement de 1681, il
habitait la seigneurie Prairie de la Madeleine.
Son épouse décède à
Montréal (Laprairie) et est inhumée le 15 avril 1710.
C’est à Longueuil
que Mathieu Gervais décède le 31 janvier 1728 et inhumé le lendemain. Voir
acte de sépulture
Ménage établi à Laprairie. (10 enfants)
(Tanguay, vol.1, p. 265; Jetté, p.491; Drouin, vol.1, p.571; Sulte,
Hist.5, p.71(2); DBAQ, t2, p.344; Langlois, p.350-351)
|
oui |
Pierre Hudon |
Beaulieu |
Soldat |
Note :
Ce Pierre Hudon était déjà au pays en 1664.
DBAQ t2, p.475-476;
(Langlois, p.143).
Il ne fait pas parti du Régiment de Carignan
Un jugement du
conseil Souverain de Nouvelle-France en date du 3 avril 1664 signale
pour la première fois sa présence en Amérique. Il aurait été un
serviteur du Sieur Nicolas Marsolet (compagnon de Samuel de Champlain).
...........
Pierre gagna sa cause dans un procès contre un autre
domestique, suite à une bagarre . . . Il avait environ 15 ans.
Il semblerait donc être arrivé avec les engagés de 1662, et aurait été
incorporé dans le régiment, comme plusieurs autres, à l'arrivée de ce
dernier. Cependant, dans le recensement de la population au Canada en
1663, il n'est pas nommé .
Hudon dit
Beaulieu, Pierre:
Fils de Jean Hudon et de Françoise Durand, de la paroisse Notre-Dame de
la ville de Chemillé, 49120; Maine-et-Loire;
Pays-de-la- Loire.
Il se marie à Marie-(Jeanne)
Gobeil
le 13 juillet 1676
Notre-Dame de Québec
Voir acte de mariage
(Marie Gobeil, baptisée le 2 avril 1659 à Saint-Liguaire,79000,Niort,
Deux-Sèvres, Poitou-Charentes, fille de Jean Gobeil
qui est de Niort France et décédé en
1698 à l’Hôtel-Dieu de Québec
et de Jeanne Guiet / Guyet, de la paroisse Saint-André de
la ville de Niort, 79000; Deux Sèvres; Poitou-Charentes.
Décédée en 1689 à St. Laurent, Ile d'Orléans,
Québec.)
Un contrat de mariage signé le 12 Juillet
1676 devant le notaire Pierre Duquet de Québec
Leurs premiers enfants,
(Marie-Gertrude et Pierre) sont nés à Québec en 1677 et 1679.
Vers l'âge de 32 ans, ils déménagent à Rivière-Ouelle,
où il reçoit une concession du
seigneur Jean- Baptiste-François Deschamps de la
Bouteillerie , une terre de 8 arpents de front sur le fleuve dans l'Anse
aux Iroquois sur 42 arpents de profondeur. Pierre en deviendra seul
propriétaire le 28 février 1692, suite au bornage fait par l'arpenteur
Jean le Rouge. Terre qui s'agrandira deux fois suite à des
acquisitions.
Au recensement de 1681 il dit
avoir 32 ans (1649)
On peut croire
qu'en 1690, Pierre Hudon fit feu sur les Anglais, qui sur l'ordre
de l'amiral Phipps , tentèrent de prendre pied à la Rivière-Ouelle.
L'abbé Pierre de Francheville incita les colons à prendre les armes.
Selon les annales de l'Hôtel-Dieu de Québec, Phipps perdit la moitié de
ses 150 hommes qu'il avait engagés dans cette opération.
Décédé, le 24 avril 1710 à Rivière-Ouelle et sépulture le
lendemain, à l'âge de 63
ans
Voir acte de
sépulture
Sa veuve administre le
patrimoine familial, et se donne à un de ses fils, le 15 avril 1723.
Elle décède à Rivière-Ouelle le 25 novembre 1736. (12 enfants).
Source:
Georges H. Beaulieu;
Ludovic Hudon.Chronique
de la SGO,
(Sociétée Généalogique de l’Outaouais)
(Tanguay, vol.1, p.312; Jetté, p.578; Larin, p.263, #492; Drouin,
vol.1, p.677; B.R.H. 1909, p.113; G.Lebel et J.Saintonge, «Nos
Ancêtres»)
|
oui |
LA TOUCHE Julien
(De) |
|
|
Voir TOUCHE, pour La Touche Julien et La Touche
Roger. |
|
Jean de Lavacherie |
Floridor |
Soldat |
Lavacherie dit Floridor,
Jean de :
Tout ce que l’on sait sur ce soldat, c’est qu’il nous est connu suite à un
prêt de 10 livres à René Bruneau devant le notaire Rageot, le 4 mars
1668.
(Langlois, p.385)
|
? |
Jean Mérienne |
La Solaye |
Soldat |
Mérienne dit La Solay,
Jean:
Né vers 1641 de Jean Mérienne et de Michelle Rouillier, de Saint-Pierre
Thouarcé, diocèse d'Angers, en Anjou (Maine et Loire).
Le 2 septembre
1665, il quitte Québec pour se rendre au fort Sainte-Thérése situé le
long du Richelieu.
Il revient à Québec pour son cantonnement d’hiver à
la fin d’octobre.
À la démobilisation des troupes en 1668, il décide de
rester au pays. Il avait passé un contrat de mariage le 23 septembre
1669, annulé par la suite chez le notaire Duquet, avec Anne-Michel
Renault, fille de Jean Renault et de Catherine Saint-Amour, évêché
d'Angers.
Le 24 avril 1672, il contracte de nouveau mariage devant le
notaire Becquet,
et prend pour épouse le 2 mai 1672 à Québec,
Barbe Le Baron
Voir acte de mariage
(Elle était la fille de
Jacques Le Baron hôtelier, et de Françoise Ruibel, de la paroisse
Saint-Vincent, archevêché de Rouen, en Normandie). Veuve d'un premier mariage, en date du 3 novembre 1667 à
Québec (Cont. 17 octobre, Not. Becquet) avec Simon Chevreux dit
Latoupine, né vers 1635 de Pierre Chevreux et de Catherine Bonneau, de
Louzat, diocèse de Saintes, en Saintonge (Charente-Maritime).
À ce
mariage, Barbe Le Baron, fille du roi, avait apportée des biens estimés
à 300 livres.
Son premier mari décède entre le 13 septembre 1671 et le
2 mai 1672.
Ménage établi à Québec.(3 enfants).
Son deuxième mari,
Jean Mérienne, décède le 21 février 1690, à l'Hôtel-Dieu de Québec.
Ménage établi à Québec. (9 enfants).
1) Marie baptisée 02/11/1673 Québec, mariée à Pierre Duvaux
2) Jean-Moyse baptisé 06/12/1675 Québec, inhumé 08/01/1676 Québec
3) François baptisé 22/04/1677 Québec
4) Jean, né vers 1679, est dans le recensement de 1681
5) Anonyme 14/01/1679 Québec et inhumé le même jour
6) Marie-Madeleine baptisée 14/05/1680 Québec, mariée à Jean Lamberton
7) Jeanne-Angélique baptisée 01/02/1683 Québec, mariée à Jean Salloy
8) Jean baptisé 13/02/1685 Québec, inhumé le 16/08/1693 Québec
9) Louis-Joseph baptisé 20/03/1687 Québec, inhumé 28/03/1687 Québec
10) Marie-Thérèse baptisée 10/12/1688 Québec, mariée à Joseph Picquet
Un an plus tard, Barbe Le Baron
épouse en troisième noces à Québec, Guillaume Duboc dit Saint-Godard,
couvreur, le 23 avril 1691 (Cont. 22 avril, Not. Grenache).
Né vers
1673 d'Alexandre Du Boc et de Madeleine Cretel, de Saint-Godard, ville
de Rouen, en Normandie.
Barbe Le Baron décède le 13 mars 1715 à
Québec.
Ménage établi à Québec. (2 enfants).
(Tanguay: vol.1, p.426, 127, 203, 356; Jetté, p.800-801, 249, 366;
Drouin, Vol.2, p.938, Vol.1, p.272, 427; Dumas, p.177; Landry, p.275;
Conseil Souverain, vol.1, p.739; Sulte, Hist.5, p.57(2); DBAQ, t3,
p.413-414; Langlois, p.410-411)
|
oui |
Noël Pourveu |
La Fortune |
Soldat |
Note : Pourveu était déjà habitant à la Côte de Lauzon en 1665, et démontre
qu’il n’était pas soldat. (Langlois, p.146)
Il a pu être enrôlé à l' arrivée du régiment,
en remplacement des malades et des morts suite à la maladie.
Pourveu dit
La Fortune, Noël:
boulanger et patissier
Fils de Noël Pourveu et de Marie Jouanne, de Bérou, commune de
Guichainville, diocèse d'Évreux, en Normandie (Eure).
Il épouse
Catherine Chalut, le 27 novembre 1673 à Québec
Voir acte de mariage
(Cont. 24, Not. Duquet),
fille de Pierre Chalut et de Marie Bonin.
Ménage établi à l’Ïslet. (3
enfants)
1) Elisabeth : née et baptisée 23/10/1675 Québec
2) Joseph : né et baptisé 31/03/1678 Québec
3) Jean : né vers 1679, est sur le recensement de 1681
Noël Pourveu décède avant le
3 janvier 1681 à Lauzon ou l’Ïslet.
Devenue veuve, elle se remarie le 19 août 1681 à l’Ïslet (Cont.
17, Not. Rageot) à Louis Bêtureau, fils de Léonard et de Marguerite...
évêché d’Angoulème, Angoumois (Charente). Ménage établi à l’Ïslet.
(3 enfants)
(Tanguay: vol.1, p.47; Jetté, p.942, 98; Drouin, vol.2, p.1104, 108;
B.R.H. 1909, p.155)
|
oui |
Pierre André Renaud
 |
Locas |
Soldat |
Renaud dit Locas,
Pierre-André:
ajout 05/05/2018
Ce surnom a dérivé maintenant en Lacas ou Locas.
Né vers 1641 de
Jean Locat et de Marie Laurence, de Roujan,
34320; Hérault; Languedoc-Roussillon.
Il fut confirmé à Québec le 24 août 1665.
Contrat de mariage
de Pierre Régnault et Françoise Desportes 5 novembre 1669 notaire Romain
Becquet
Inventaire des greffes des notaires en ligne Vol III,
page 26, notaire Romain Becquet
Étant resté au
pays en 1668, il épouse, à Sillery, une fille du roi,
Françoise
Desportes, en novembre 1669
L'acte de mariage est introuvable.
Françoise Desportes est née à
Paris, Île-de-France vers 1652 de Jean Desportes et d'Isabelle Degibruse
ou De Gibreuze ou Tibierge, de Saint-Nicolas-des-Champs, 3ème
arrondissement de
Paris, Île-de-France.
Elle avait passée un contrat de mariage, annulé par la suite avec François Daniau, le 24 octobre 1669, chez le
notaire Becquet.
Elle apporta des biens estimés à 200 livres et un don
royal de 50 livres.
Ce couple est
inscrit au recensement de 1681 à Saint-Charles-des-Roches (Grondines)
Pierre Renault (Renaud) 40 ans, Françoise Despotes (Desportes) sa femme,
39a, enfants : François 8, Marguerite 6, Antoinette 3, Marie 1 ; 2
arpents de terre en valeur
Pierre-André Renaud décède le
25 janvier 1713, sépulture le 26 Grondines Voir
acte de sépulture
Son épouse décède le 12 avril 1736 Grondines, sépulture le 13
Ménage établi à
Grondines. (15 enfants).
Nom et prénoms |
Date et lieu de naissance |
Date et lieu de décès |
Jean |
N : 27/10/1671 Québec B : 29 |
|
Pierre |
N : 15/12/1672 Sillery B : 16 |
|
François |
N : ca ../../1673 |
|
Françoise |
N et B : 17/01/1675 Sillery |
D : 01/03/1743 Grondines |
Marguerite |
N : 16/10/1676 Sillery B : 17 |
D : 13/05/1755 Québec |
Marie |
N : ca ../../1678 |
D : 10/09/1757 Château-Richer |
Antoinette |
N : ca ../../1678 |
D : 10/10/1750 Grondines |
Marie-Anne |
N : 25/02/1680 Grondines B : 28 |
D : 04/02/1750 Lachenaie |
Marie-Antoine |
N : ca ../../1682 |
D : 09/10/1750 Terrebonne |
Louis, N° 652 |
N : 18/05/1684 Ste Anne de la Pérade
B : 26/05/1684 Ste Anne de la Pérade |
D : 29/09/1740 Terrebonne
S : 30/09/1740 Terrebonne |
Louise |
N : ca ../../1686 Grondines |
D : 26/03/1769 Varennes |
Marie Jeanne |
N : ca ../../1688 |
D : 30/09/1777 Terrebonne |
Jacques |
N : 14/04/1689 Cap Santé |
D : 16/04/1762 Grondines Qc |
Madeleine |
N : ca ../../1691 |
D : 22/07/1771 St François-de-Sales (Laval) |
François |
N : 01/01/1693 Cap Santé |
D : 26/12/1777 Terrebonne |
Tableau
fait avec Généatique: Généalogie Jocelyne Nicol-Quillivic
http://gw.geneanet.org/bernjo1_w
(Tanguay: vol.1, p.514; Jetté, p.975; Drouin, vol.2, p.1146; Conseil
Souverain, vol.1, p.378; Dumas, p.228; Landry, p.306; Sulte, Hist.5,
p.60(3); Langlois, p.451)
|
oui |
Pierre Richer
 |
La Flesche |
Soldat |
Richer dit LaFlèche,
Pierre :
Il est le fils de Jean Richer et de Marie Gallardé, de St-Pierre de
Thouarcé, évêché d’Angers en Anjou (Maine et Loire).
Il prend pour
épouse en date du 5 octobre 1671 à Québec
(Cont. 5 septembre, Not.
Duquet) Dorothée Brassard,
Voir acte de mariage
Fille d’Antoine et de Françoise Méry.
Elle est née le 30/07/1656 à Québec, baptisée le 01/08/1656 Québec.
Ce
couple s’installe à Québec sur la rivière St-Charles.
Le 17 mai 1685,
il s’engage pour aller à la traite à Michilimakinac.
Ménage établi à Batiscan.. (12 enfants)
Nom et
prénoms |
Date
et lieu de naissance |
Date
et lieu de décès |
Etiennette |
N et B : 17/07/1673 Champlain |
|
Catherine |
N : 01/07/1674 Québec B : le 2 |
D : 08/06/1746 L'Assomption |
Thérèse-Françoise* |
N : 05/05/1676 Petite Rivière B : 6 |
D : 10/11/1746 Grondines S :11 |
Pierre |
N : 16/01/1680 Champlain B : 17 |
D : 02/11/1735 Ste Anne de la Pérade S :3 |
Christine |
N : 03/05/1682 Champlain B : 5 |
D : 01/09/1688 Batiscan Cté de Champlain |
Michel |
N et B : 13/02/1686 Champlain |
D : 21/02/1727 Ste Anne de la Pérade |
Jean-Baptiste * |
N et B : 11/12/1688 Batiscan |
D : 04/11/1748 Grondines |
Marguerite |
N et B : 24/05/1691 Batiscan |
D : 23/08/1761 Ste Anne de la Pérade |
Marie-Josephte |
N : 01/08/1693 Batiscan B : 3 |
D : 08/11/1758 Cap Santé |
Marie-Thérèse |
N : 06/12/1697 Ste Anne de la Pérade B : 8 |
D : 06/09/1747 Québec (Hôtel Dieu) |
Antoine |
Net B : 22/05/1698 Batiscan |
D : 02/07/1749 Ste Anne de la Pérade |
Marie-Anne |
N et B: 14/04/1700 Ste Anne de la Pérade |
D et S : 20/06/1741 Québec (Hôtel Dieu) |
Tableau
fait avec Généatique: Généalogie Jocelyne Nicol-Quillivic
http://gw.geneanet.org/bernjo1_w
Richer décède à La Pérade et inhumé le 17 mai 1722 Ste Anne de La Pérade
Voir
acte de sépulture
Dorothée Brassard décède le 07/11/1738 à Ste Anne de la Pérade et est
inhumée le même jour au même endroit.
(Tanguay, vol.1,
p.517-518; Jetté, p.984; Drouin, vol.2, p.1153; Sulte, Hist.5, p.61(2);
DBAQ, t4, p.251;
Langlois, p.453)
|
oui |
Jean Soucy
 |
La Vigne |
Soldat |
Soucy dit La Vigne, Jean:
D'origine inconnue.
Il se marie à une fille du roi,
Jeanne Savonnet, vers 1669 ou 1670 vu le baptême de leur premier enfant, le 15
septembre 1671, à Sainte- Famille de l'
Île d'Orléans pour.
Née vers 1647 de Jacques Savonnet et d'Antoinette Babillette, de l'archevêché de Paris, en
Île-de-France.
Aucun acte de sépulture ni mention de
décès n'ont été retrouvés à ce jour dans les différents registres
paroissiaux de cette époque. On pense généralement que Jean Soucy dit La
Vigne est mort noyé et que son corps n'a jamais été retrouvé. C'est une
possibilité car il demeurait alors à l'Îsle-aux-Grues et devait bien se
rendre à Québec, de temps à autre. Évidemment, pas de corps, pas
d'inhumation en cimetière catholique...On n'a pas retrouvé davantage de
traces de son mariage avec Jeanne Savonnet, ni contrat de mariage
notarié. Tout ce que nous avons sur lui, c'est la mention de son nom
lors du baptême de ses quatre enfants et aussi une mention à l'effet
qu'il était propriétaire d'une terre à l'Îsle-aux-Grues, en 1674.
Jean Soucy décède avant le 22 août 1679 à l’Île-aux-Grues, lieu ou il
était propriétaire d' une terre.
Ménage établi à Cap-Saint-Ignace. (4 enfants).
1)-Anne,
née le 09/09/1671 à l' Isle-aux-Oies, baptisée le 15/09/1671 à Ste
Famille, IO.
Décédée le 02/02/1743 à Rivière-Ouelle.
2)-Pierre, né le 13/04/1673, à l' Ile-aux-Grues, Comté de L' Islet et baptisé le 16/04/1673 à Québec. Décédé le 07/01/1760 à
Rivière Ouelle.
3)-Marie-Anne, née le 15/02/1675 à l' Ile-aux-Coudres, baptisé le
26/04/1675 à Québec. Décès et sépulture le 01/02/1755 à Yamaska.
4)-Guillaume, né en 1677 à l' Ile-aux-Grues; baptisé le 01/05/1677 à
Québec. Décès ....
Étant devenue
veuve, Jeanne Savonnet se remarie
le 22 août 1679 à Notre-Dame de Bonsecours de l'Islet,
avec Damien Bérubé, maçon.
Fils de Robert Bérubé et Catherine Ferrécoq.
Ce dernier fut baptisé le 2 février 1647 au bourg de Yvetot 76190, près
de Rocquefort, 76640, Seine-Maritime, Haute-Normandie.
Arrivé au pays vers 1671.
Décédé le 7 mars 1688.
Au recensement de 1681, à La Bouteillerie, Damien est dit avoir 30ans?,
Jeanne sa femme 34ans, ils ont alors 5 enfants; Anne, 10ans; Pierre,
9ans; Marie, 7ans; Guillaume, 6ans; Jeanne, 1ans; le couple possède 1
fusil, 6 bêtes à cornes; 10 arpents de terre en valeur.
Ménage établi à Rivière-Ouelle. (7 enfants).
1)-Jeanne, née à Rivière Ouelle, elle est baptisée le 15/12/1680, à
l'Islet.
Inhumée le
26/02/1709, à Rivière Ouelle.
2)-Pierre, né à Rivière Ouelle, baptisé le 11/01/1682, à Lauzon. Inhumé
le 05/10/1736 à
Rivière Ouelle.
3)-Ignace, né vers 1683. Il décède le
07/02/1709. Il est inhumé le 09/03/1709 à Notre-Dame-de-Liesse,
Rivière-Ouelle
4)-Marie, née vers 1683, décédée le 08/03/1688, à
Rivière Ouelle.
5)-Marie-Josèphe, baptisée le 06/01/1685,
à Rivière Ouelle.
Décédée le 07/03/1688, inhumée le 8.
6)-Thérèse, née vers
1686. Elle est inhumée le 8 mars 1688 à
Rivière-Ouelle.
7)-Mathurin, baptisé le 21/11/1688,
à Rivière-Ouelle.
Inhumé le 20/11/1741,à
Rivière-Ouelle.
Redevenue veuve pour la deuxième fois, elle épouse en troisième noces,
François Miville dit LeSuisse, né le 16/05/1634 à Brouage, 17320, (Hiers
Brouage), Charente-Maritime, Poitou-Charentes. Menuisier et seigneur, de
Bonne Rencontre; en date du 7
novembre 1692 à Rivière-Ouelle (Cont. 31 octobre, Not. Audouart).
Il
était veuf de Marie Langlois décédée le 14 août 1687 à Québec.
Au recensement de 1667, le couple François Miville et Marie Langlois est
à la Cote de Lauzon, François est âgé de 30ans, Marie sa femme 22ans;
ils ont alors 3 enfants, Françoise, 4ans; Marie, 3ans; François, 8mois.
Ils ont 12 arpents de terre en valeur.
Au recensement de 1681,
le couple François Miville et Marie
Langlois est à la Seigneurie de Lauzon, François est dit avoir 49ans;
Marie Langlois, sa Femme 35ans; Ils ont alors 9 enfants; Marie,16ans;
François, 14ans; Joseph, 12ans; Jeanne, 10ans; Anne, 8ans; Jacques,
6ans; Jean, 4ans; Charles, 2ans; Jean-François, 6 semaines. Le couple
possède 1 fusil, 3 bêtes à cornes, et 5 arpents de terre en valeur.
Ce
ménage Miville / Langlois avait eu 12 enfants.
Ce dernier décède le 23
novembre 1711.
Ménage établi à Rivière-Ouelle. (1 enfant).
1)-Marie-Françoise, née le 18/01/1694,
à Rivière-Ouelle.
Décédée
le 17/06/1758 à
Rivière-Ouelle.
Jeanne Savonnet décède au même endroit le 12 mars 1721.
Sources: Gaétan Soucy; Journal de l' association des familles Soucy " La
Source".
Recensement des années 1667 et 1681, travail effectué par Jean-Guy
Senécal.
(Tanguay: vol.1, p.551, 49, 435, 352; Jetté, p.1054, 96, 817; Dumas,
p.332-333, 292; Landry, p.369-370, 344-345; Drouin, Vol.2, p.1244, 958,
Vol.1, p.105; Dumas, p.332, 292; Landry, p.369,370; Sulte, Hist.5,
p.78(1); DBAQ, t4, p.356; Langlois, p.473)
|
oui |
Nicolas Sylvestre

|
Champagne |
Soldat |
Sylvestre dit Champagne,
Nicolas :
Fils de Nicolas
Sylvestre et de Tanche Colson, de Pont-sur-Seine; 10400; Aube; Champagne
Ardenne.(Champagne),
Né vers1642,
Il épouse à Notre Dame de Québec le 20 août
1667, Barbe Nepveu,
Voir acte de mariage
Elle est baptisée à Québec le 3 décembre 1653, fille de Jean
Neveu et d’Anne Ledet.
Au recensement de 1681, le couple est dans la seigneurie de Dombour, à
Neuville, Nicolas est dit avoir 39ans, Barbe Neveu, sa femme, 29ans; Ils
ont alors 5 enfants: Nicolas, 12ans; Marie, 9ans; Louis, 7ans; Pierre,
5ans; Anne, 2ans; le couple possède 1 fusil; 4 bêtes à cornes et 20
arpents de terre en valeur.
Après s’être établi à Neuville, c’est à cet
endroit qu’il décède et sera inhumé le 10 mars 1729.
Il est dit âgé de
87ans. Voir
acte de sépulture
Son épouse ira le
rejoindre cinq semaines plus tard et sera inhumée le 18 avril 1729. Elle
est dit âgée de 76ans.
Ménage
établi à Neuville. ( 15 enfants)
Prénoms |
Né le |
Décédé le |
Jean |
B : 17/06/1668 Neuville Qc |
|
Nicolas |
N :07/07/1669 à
Neuville Qc B : 10 |
D et S :26/04/1699 à l' Hôtel Dieu
de Québec |
Marie Barbe |
N :22 et B 25/04/1671
Neuville Qc |
D et S : 06/04/1759 à
L' Assomption |
Louis |
N : 23/03/1673
Neuville Qc B : 26 |
D :26/10/1699 à l' Hôtel Dieu
de Québec |
Pierre |
N et B : 02/06/1675 à Québec. |
D et S : 25/12/1744
Neuville Qc |
Anne Françoise |
N :23/10/1678 et B:
31 Québec. |
Date inconnue |
Elisabeth |
N et B :23/03/1681 à
Neuville Qc |
D : 16/04/1681
Neuville Qc |
Françoise |
N et B : 21/02/1682 à
Neuville Qc |
D : 09/12/1760 à Cap Santé |
François |
N : 30/08/1684 et B 31
Neuville Qc |
D et S : 23/09/1740 à Ste Croix |
Marie Jeanne |
N : 02/05/1686 à Neuville Qc
B: 5 |
D : 31/07/1772 à
Ste-Marie-de-Beauce.
S : 02/08/1772 idem |
Jean |
N :15/06/1688 à Neuville Qc,
B : 17 |
D : 23/04/1732 S : 25/04/1732 à Neuville |
Marie Madeleine |
N : 03/09/1690 et b :
5 Neuville
Qc |
|
Marie Anne |
N: 11/08/1692 à Neuville Qc, B :
13 |
D : 26/03/1732 à Champlain |
Marie Thérèse |
N : 18/06/1694 et B le
19 Neuville Qc |
S : 30/01/1695 à
St-François-de-Sales, Neuville. |
Elisabeth |
N : 11/06/1697 à Neuville B
: 12 |
D : 11/06/1762 à Ste Geneviève
de Berthier |
Nicolas |
N et B : 08/07/1699 à Neuville Qc |
D : 13/04/1750 à la Visitation, Ile du Pas. |
Généalogie Jocelyne
Nicol-Quillivic
http://gw.geneanet.org/bernjo1_w
Tanguay, vol.1, p.556; Jetté, p.1059; Drouin, vol.2, p.1258; Sulte, Hist.5, p.59(3);
DBAQ, t4, p.365; Langlois, p.476)
Recensement de 1681 en Nouvelle-France.
|
oui |
LA
TOUCHE
Julien
(De) |
Latouche |
Soldat |
La Touche, Julien:
Né vers 1642.
Originaire de la ville de La Rochelle, en Aunis (Charente-Maritime).
Au
départ des troupes en 1668, il s’établit à la rivière Nicolet. Julien
Latouche avait une place sur la ferme de Madame Lafontaine.
Il
épouse le 12 août 1671 aux Trois-Rivières, Élisabeth Bertault,
Voir acte de mariage
Elisabeth Bertault était
âgée de 12 ans, fille de
Jacques Bertault, serrurier, et de d’Élisabeth Banne, des Essarts, diocèse de Luçon,
en Poitou.
Suite aux mauvais traitements infligés à leur fille par son mari Julien
La Touche, ses beaux parents décident de faire disparaître ce dernier
par empoisonnement.
Ce moyen n’étant pas assez efficace, ils décidèrent
de le tuer à coup de bêche.
Accusés de meurtre, ils seront condamnés avec leur fille Elisabeth,
épouse de Julien La Touche à
mort le 8 juin 1672. Les parents furent pendus sur la place publique de Québec le
lendemain. Leur fille Elisabeth fut gracié à cause de son âge mais
a dû payer une amende de 60 livres. Elle resta seule avec ses 4 frères
et soeurs.
Couple sans enfant.
Faits judiciaires
19 mai 1672-8 juin 1672
Procès de Jacques Bertault, 50 ans environ et son épouse Gillette Banne
45 ans environ et leur fille Elisabeth (Isabelle) 12 à 13 ans, accusés
de meurtre après avoir essayé d'empoisonner Julien Latouche, gendre et
mari des accusés.
http://pistard.banq.qc.ca/unite_chercheurs/description_fonds?p_anqsid=201804181619394843&p_centre=03Q&p_classe=TP&p_fonds=1&p_numunide=835995
8 juin 1672
Sentence prononcée
http://pistard.banq.qc.ca/unite_chercheurs/description_fonds?p_anqsid=201804181619394843&p_centre=03Q&p_classe=TL&p_fonds=5&p_numunide=840146
9 juin 1672
Appel mis au néant de la sentence de mort rendue par le lieutenant civil
et criminel de Québec, contre Jacques Bertault, condamné à être étranglé
sur la croix de Saint-André et sa femme, Gillette Banne, condamnée à
être pendue, pour avoir assassiné et tenté d'empoisonner leur gendre,
Julien de Latouche
http://pistard.banq.qc.ca/unite_chercheurs/description_fonds?p_anqsid=201804181619394843&p_centre=03Q&p_classe=TP&p_fonds=1&p_numunide=811267
L’année suivante, Elisabeth Bertault épouse en seconde
noces, en date du 6 novembre 1673 à Boucherville, Noël Laurence, veuf de
Marie Limoge et fils de Noël Laurence et de Marie Biat, de Parc-d'Auxtôt,
arrondissement du Havre, archevêché de Rouen, en Normandie.
Noël
Laurence décède à Repentigny, et y sera inhumé le 4 novembre 1687.
Couple avec 6
enfants.
Redevenue veuve, elle épouse en troisième noces en date du
01/03/1688 à Repentigny, Jean-Baptiste Pilon dit Lafortune, fils de
Jean-Baptiste Pilon et de Marie Roussel, de Saint-Eustache de Paris,
Île-de-France.
Nous ignorons la date de leur décès.
Ménage établi à
Repentigny. (5 enfants).
(Tanguay, vol.1, p.352,484; Jetté, p.660, 917; Drouin, vol.2, p.771,
773, 1073; Sulte, Hist.5, p.73(3); Langlois, p.383-384 ;à
voir également :
http://www.unicaen.fr/mrsh/prefen/notices/2694jb.pdf ; Pistard ;)
|
oui |
LA
TOUCHE
Roger |
La Touche |
Soldat |
LA TOUCHE Roger
Baptisé
le 15 octobre 1645, de Jacques La Touche et de Martine Buret, de
Saint-Valéry-en-Caux, évêché de Rouen, en Normandie.
Il épouse le 15
janvier 1680 à Boucherville, Marie Gareau, née vers 1657, de Dominique
Gareau et de Marie Pinard, de Sainte-Marguerite de Cogne, arrondissement
de La Rochelle, en Aunis.
Le 4 juin 1722, Roger La Touche et sa femme
Marie Gareau se créent une obligation envers leur fils, Luc La Touche
jusqu'au 17 juin 1727.
Roger La Touche décède à l'âge de 92 ans,
et y eut sa sépulture le 4 mars 1728 à Boucherville. Voir
acte de sépulture
Marie Gareau, âgée
de 80 ans, meurt à Varennes où elle est inhumée, le 1er octobre 1730.
Ménage établi à Boucherville. (11 enfants).
(Tanguay: vol.1, p.352; Jetté, p.660; Drouin, vol.2, p.772; G.Robert
Gareau, Boucherville 1673)
(Selon Langlois,
p.144, Ce La
Touche était domestique à Trois-Rivières en 1666 et y fût confirmé.
Le
lieu d’origine, ses relations et son lieu d’établissement démentent son
appartenance à Carignan-Salière. (Simple présomption.)
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oui |
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La Volonté |
Soldat |
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oui |