Soldat jusqu' en 1671/72, puis Trappeur et Charpentier, faiseur de
barques.
Huguenot
Né
vers 1650 à Plessé; 44630; Loire Atlantique;
Pays de la Loire (Bretagne)
Fils de Pierre Poupart et Marie Boulé
(Boutet ou Bouté)
Grand Parent Paternel: (Sous réserve) Pierre Poupart,(Maitre)
fournisseur d' épées et Elisabeth Govignon.
Tous
deux protestants de l' église de Blain, 44130; Loire Atlantique; Pays de la Loire.
et parents d’un Pierre Poupard, baptisé à Vitré en 1593
(hypothèse ne pouvant être corroboré par des acte
(2/4)
Il ne serait pas invraisemblable qu’il s’agisse plutôt d’un
arrière-grand-père.
Grand Parent Maternel:?
_______
1er Mariage le
06/04/1679, à Boucherville avec Marie Gendron (baptisée
le 10/12/1666 à
Montréal, décédée entre 1690/1695)
Fille de Guillaume Gendron
dit la Rolandière et Anne Loiseau de Blain, 44130; Loire
Atlantique; Pays de la Loire.
Enfants: (4)
René
né
le 16/04/1682, à Chambly, baptisé le 28/04/1682 à Contrecœur.( Mariage
en 1712 à Catherine Laberge); Décédé après 1720 dans la région de
Chambly.
Joseph,
né le 03/10/1684 à Chambly, baptisé le 12/11/1684 à Contrecœur.(Mariage
en 1722 à Catherine Juillet)
Marie,
née vers 1686 à Stillwater, déclaré avoir 22ans en 1708. (Mariage
en 1708 à Hendrik Roeloff van Werken)
Elisabeth,
née vers 1690 à Stillwater, déclaré avoir 23ans en 1713.(Mariage en 1713
à Charles Charron.)
________
2ème Mariage
vers1695 à Amboy,
New-Jersey ou Stillwater. avec Marie Perrin.(peut-être
Fille de Henri Perrin, de Montréal et Jeanne Merrin). Sœur
de Elisabeth Perrin épouse de Jean Lalande.
Enfants: (5)
Jean, né vers 1696 à Stillwater, déclaré 22ans en
1718.(mariage en 1718 à Marguerite Poudret.)
Charles,
né le 05/05/1698 à Stillwater, baptisé le 10/06/1708 à Montréal.
(Mariage en 1719 à Agnès Brazeau)
Clotilde,
née le 10/12/1699 à Stillwater, baptisée le 03/06/1708 à
Montréal.(Mariage en 1725 à Jean Pognot.)
Madeleine,
née en octobre 1704 à Stillwater, baptisée le 29/05/1708 à Montréal
Paul Clément,
né en août 1706; baptisé le 29/05/1708 à Montréal.
(Les parents Pierre
et Marie Perrin sont déclarés décédés lors du baptême)
(1)
Annotations
Né
vers 1650 de Pierre Poupart et de Marie Boulé, (Boutet/
Bouté) de Plessé,
44630; Loire Atlantique; Pays de la Loire , Huguenot, il s' engage en
trichant sur son âge et dissimulant sa véritable religion. De ce fait
il reçoit le scapulaire du Mont-Carmel et fut confirmé le même jour le
21 septembre 1665 à Québec.
( Il est vraisemblable que ce sont ses ancêtres (ses parents) qui ont dû se réfugier à Vitré durant la guerre de la Ligue.
Sa sœur Henriette fait partie des huguenots réfugiés à Londres en 1687
(5). Une autre sœur, Jeanne, épouse Jean de Bury en juin 1676 au manoir
de Pontpiétin à Blain, puis, devenue veuve, elle épouse Daniel Soulard,
en octobre 1680 toujours à Blain.(6))
En 1673, il obtient une concession
de Monsieur de Chambly dans la seigneurie du même nom, contrat du
notaire Adhémar du 15/10/1673.
(2 arpents de front sur le bassin avec la profondeur de 40 arpents,
concédé le 15 octobre 1673 entre Dupuis au nord et Desparois au sud.)
Mais tout nous porte à croire qu'il vivait plus de la trappe et du
troc avec les Indiens, que du travail sur sa concession. Sa vie de
trappeur le met en contact avec des personnes qui ont la même passion
que lui.
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Il
prend pour épouse en date du 6 avril 1679 à Boucherville, Marie
Gendron, baptisée à Montréal le 10 décembre 1666. Elle était la
fille de Guillaume Gendron dit La Rolandière, Couvreur et de
Anne Loiseau, de Blain,
44130; Loire Atlantique; Pays de la Loire.
(Bretagne). Village voisin de Plessé son lieu d' origine.
De
1679 à 1684, René Poupart et sa famille habite au fort Chambly et
Contrecœur.
Au recensement de 1681,il est dit âgé de 31ans et a donc repris son âge
réel.
Pourquoi Sulte l'indique comme célibataire, résidant de la seigneurie de
Chambly? Pourtant il était marié à cette époque, et leur premier enfant
est né le 16 avril à Chambly et baptisé le 28 avril 1682 à Contrecœur.
Le 28 février 1684 : notaire
Adhémar, Crevier concède une terre à Louis Poupard dit Lafleur,
soldat. Cette terre sera Revendue à Pierre Amiot en date du 14 février
1686, puis à Laurent Philippe en date du 15 octobre 1687.
Louis Poupard est cité dans le journal de l’associationdesbrousseau.com,
journal L’hoirie des Brousseau, vol.4 n°1 août 2009 : il se serait fait
concéder une terre par Julien Brousseau à Yamaska sur une île à
l’entrée des îles de Sorel et d’Yamaska le 25 septembre 1683 (à
l’embouchure de la rivière Yamaska près de la baie de la Vallière).
Julien Brousseau est dit habitant d’Yamaska de 1681 à 1684 et on le dit
habitant de la rivière Saint-François en 1686.
Louis Poupart a vendu à Pierre Amiot
sieur Villeneuve une autre terre qui lui fut concédée par Jean Crevier
dans l’île Saint-Jean le 28 février 1684 (cité dans l’inventaire des
biens de la communauté de biens ayant existé entre feu Laurent Philippe
dit Lafontaine et Charlotte Giguère à Saint-François-du-Lac, notaire
Sévérin Ameau, 1693-09-22).
À cause de ces dates de 1683 et 1684, il serait indiqué de croire qu’il
s’agit plutôt du dénommé René Poupart et non d’un Louis Poupart, car
René Poupart s’est marié le 6 avril 1679. Louis et René Poupart seraient
la même personne le 28 février 1684
: acte de concession par Jean Crevier à Louis Poupart dit Lafleur, 4
arpents de terre de front à l' île Saint-Jean, Saint-François-du-Lac,
notaire Adhémar.
Le 14 février 1686 : acte de vente de cette terre par Louis Poupart dit
Lafleur à Jean Amiot de Villeneuve. notaire Adhémar.
Assigné en justice pour dettes en octobre 1684, il répond qu'il lui est
impossible de comparaître, puisqu'il est commandé de se tenir prêt pour
aller en guerre et qu'il est actuellement employé à faire construire des
canots à ce dessein pour M. le général. Selon Schuyler, il est
cette année-là [1684] affecté au Fort Frontenac.
(3)Toutefois c'est seulement le 31 janvier 1685 que Poupart passa un
contrat de concession avec Monsieur de Saint-Ours. Il se disait encore
habitant dudit Saint-Louis (Chambly). Par la suite, il reçu en donation
de Monsieur de Saint-Ours en date du 2 février de la même année, une
concession en bois debout. Cependant,
il est suggéré que, dès 1679, Poupart est familier du trajet de Chambly
à Orange/Albany : il y serait descendu rien que pour vérifier des
rumeurs relatives au traitement des étrangers.(13)
(Noter la présence d’un autre Poupard à Saint-Ours, Luc/Lucas
Poupard, dont on ne sait pas grand-chose des origines, sinon qu’il
serait fils de Vilaine Thibaut. Luc Poupard a pour surnom Lafortune (et
peut-être aussi Le Guillon), soldat du régiment de Carignan, Cie de
Saint-Ours arrivé sur la Justice. Chose intéressante, ce Luc
Poupard abandonne toutes ses terres au Dr Bouvet de la Chambre en 1684
pour partir on ne sait où. On ne retrouve sa trace qu’en 1712, à Sorel,
quand Luc Poupar, soldat, signe comme témoin l’acte d’enterrement de
Marie-Anne Pied, 1 mois. Est-ce lui, le Delafortune qui apparaît
à Stillwater aux côtés de René Poupard et Pierre Villeroy, dans le nid
de trafiquants de Stillwater?)
(16)
Depuis quelques années déjà l' église catholique faisait pression sur le
Roi pour que ce dernier révoque l' Édit de Nantes, qui accordait aux
Protestants une liberté du culte et autres possibilités. Sentant la
répression venir, il quitte le pays en 1685. La révocation sera
signée par le roi le 17/10/1685. Avait-il repris sa véritable religion?(Dès
lors, les Hollandais et les Anglais furent
bientôt rejoints par des huguenots français après la révocation de
l'Édit de Nantes en 1685. (15))
Il se dirige avec sa famille vers la Nouvelle-Angleterre, à Stillwater
près du fort d'Orange, qui deviendra fort Albany: New York. Important
lieu de traite qui lui permettra de poursuivre ses activités de
trappeur.
Il se heurtera cependant à certaines lois du pays.
Il est traduit en justice à Albany et condamné à la fin décembre 1686,
pour possession de marchandise de contrebande et trafic avec les
Indiens, par un jury dont Antoine Lépinard est membre. Toute sa
marchandise [wampun, des paires de bas et des peaux de daims] est
saisie, mais il obtient un allégement de sa condamnation en plaidant
l’ignorance de la législation locale.
Marie Gendron décède à cet endroit entre 1690 et 1695,
ou à Dovegat, (aujourd'hui Coveville).
Ménage établi au même endroit. (4 enfants).
Devenu veuf, il prend en seconde noce vers 1695 à Amboy, Marie Perrin,
de Amboy New Jersey ou Stillwater. Ménage établi à Stillwater. (5
enfants). Le couple décède à l' hiver 1707/1708 tué par les Agniers. peu
de temps après la naissance de leur dernier enfant. (9/10)
Neuf des dix enfants sont rapatriés à Montréal par Jean Lalande et son
épouse Élisabeth Perrin, sœur de Marie.
La plupart de leurs enfants retournent à Montréal, où ils prendront la
religion catholique, baptêmes et mariages seront refais au sein de l'
église catholique. (11)
Quant à René son fils, il rentre à Montréal en 1717 avec toute sa famille.
Il reçoit en 1717 une concession sur la rive sud de Montréal de la veuve
de Joseph Desjourdy ( contrat Taillandier du 18/08/1717) Il décédera
après 1720 dans la région de Chambly.
Une
des filles de Poupart fait également réhabiliter son mariage protestant
selon le rite catholique.
Deux des fils de René Poupart/lafleur s'établissent au Fort de
Detroit et y feront souche.
______________________
Ci-contre, l' acte de baptême de Paul Clément où
il est noté Fils de feu
René Poupart et défunte Marie Perrin
Recherche effectuée par Gérald Ménard |

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Sources:
Recherches complémentaires, Gérald Ménard et
Marguerite
Lafontaine (1)
Monsieur
Olivier Le-Dour, que nous remercions pour ses recherches sur les
Bretons en Nouvelle France (2)
George
Washington Schuyler, Colonial
New York : Philip Schuyler and his family, Vol.
II, pp. 108-109. (3)
Registres
protestants de Vitré, de l'abbé Paul Paris Jallobert.(4)
Huguenot
Society of London Quarto Series, vol.
XVI, p. 8.(5)
J.-L.
Tulot,
Familles protestantes de Haute-Bretagne au temps de l’Edit de Nantes,
éd.
Centre généalogique de l'Ouest 44, Nantes, 1998. (6)
DENISSEN,
CHRISTIAN,
GENEALOGY OF THE FRENCH FAMILIES OF THE DETROIT RIVER REGION 1701-1936
(7)
John
R. Brodhead, Berthold Fernow, Edmund B. O'Callaghan,
Documents relative to the colonial history of the State of New York,
Vol. 9 - 1858 (8)
Langlois,
Michel,
dictionnaire biographique des ancêtres québécois (9)
Marcel
Fournier,
LES BRETONS EN AMERIQUE FRANCAISE.
1504-2004 (10)
PRDH. (11)
DENISSEN,
CHRISTIAN,
GENEALOGY OF THE FRENCH FAMILIES OF THE DETROIT RIVER REGION 1701-1936
(12)
FARIBAULT-BEAUREGARD,
MARTHE,
La population des forts français d’Amérique (XVIIIe s) Tome2 (13)
John
R. Brodhead,Berthold Fernow,Edmund B. O'Callaghan,
Documents relative to the colonial history of the State of New York,
Vol. 9 - 1858, (14)
Tanguay:
vol.1, p.497, 262; Jetté, p.941, 486; Drouin, vol.2,
p.1103; Fournier, p.114; Sulte, Hist., vol.5, p.74(2);
B.R.H. 1909, p.155; Sulte et Malchelosse: Le fort de
Chambly, p.22; Séguin, p.163-64; DBAQ, t4, p.178;
Langlois, p.442; Not.
Adhémar,
15 octobre 1673; Not. Pierre Mesnard, 31 janvier et 2 février
1685.
http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/amnord/Nlle-Hollande.htm (15)
Les premiers seigneurs et colons de Sainte-Anne de la Pérade: 1667-1681,
Par Raymond Douville, 1946, p144 (16)
Gilles Parenteau
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