par Loïc Gaté
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Bertrand RENAULT est né le samedi 26 août 1719 à la Rochelle-Normande. Son père s’appelle Pierre RENAULT et sa mère Elisabeth CHENU[1] (parrain Bertrand SIMON parrain de Bertrand" , marraine, Anne RENAULT, son épouse épouse de Bertrand Simon" ). Pierre RENAULT, frère de Bertrand" , son frère, est né le 18 novembre 1723 à la Rochelle Normande (parrain Pierre VALLEE , parrain de Pierre" , marraine, Françoise CHENU, marraine de Pierre" )[2]. photo : église de La Rochelle-Normande |
Bertrand va vivre en France sous le règne de Louis XV. Ce dernier est né en 1710 et devient, à cinq ans, le dépositaire de l’héritage que lui lègue le roi soleil, Louis XIV. Ce dernier meurt le 10 mai 1774.
A l’issue de la guerre de Succession d’Espagne (1701-1713) qui a embrasé toute l’Europe, a été signé le traité d’Utrecht le 11 avril 1713, dans lequel la France laisse en toute propriété aux anglais la baie d’Hudson, l’Acadie, Terre-Neuve où, toutefois, les Français pourront profiter de la côte pour pêcher et sécher le poisson.
Le 6 août 1740, il est journalier, habite à Sartilly et passe devant le notaire Jean Yger notaire à Sartilly" pour contrat avec Jeanne BEDOUIN , femme de Bertrand" fille de Nicolas, beau-père de Bertrand" et Charlotte LEFRANC de la paroisse de Ronthon.
Elle apporte en dot la somme de 40 livres payables en deux termes de 20 livres, le premier payé entre le jour des épousailles et l’année qui suit, le second deux ans après les épousailles. En outre, elle apporte une vache, quatre brebis, un coffre de bois en chêne fermant à clef, dix à onze raseaux, six draps de lit, quatre serviettes de toile de brin, un chaudron d’étain pesant quatre livres, deux ???, deux assiettes d’étain, un lit, deux rouets l’un à laine l’autre à fil avec des rideaux de fil, en outre les linges et habits à son usage.
Ce contrat a été signé en présence de Pierre RENAULT frère du futur, Pierre parent de Bertrand" et Louis MAILLARD parent de Bertrand" père et fils parents dudit futur, de Gabriel SAVARY beau-frère de Jeanne Bedouin" frère en loy de ladite future, des paroisses de la Rochelle et Sartilly.[3]
Bertrand (21 ans) et Jeanne BEDOUIN (20 ans) se marient le 8 octobre 1740 à Ronthon devant M. Poulain, curé de Sartilly présence de Louis MAILLARD , Jacques SIMON , Pierre RENAULT et Nicolas BEDOUIN, tous proches parents.[4]
Le huit octobre mil sept cent quarante après les fiançailles et publications faites des bans du futur mariage entre Bertrand Renault fils de Pierre Renault et d'Elisabeth Chenu ses père et mère de la paroisse de Sartilly d'une part et
honneste fille Jeanne Bedouin fille de Nicolas Bedouin et de Charlotte Lefranc de cette paroisse d'autre part auxquels ne se sont découvert aucune opposition ni empêchement suivant le certificat de M Poulain curé de Sartilly soussigné
curé de Ronthon et donné la bénédiction nuptiale selon la formule présenté par la sainte église en présence de Louis Maillard, Jacques Simon, Pierre Renault, Nicolas Bedouin tous proches parents qui ont signés.
Etat civil de Ronthon
Ils ont une fille Jeanne , Jacqueline, née le 6 janvier 1742 à Ronthon, dont le parrain est Pierre BEDOUIN , oncle maternel, et Jeanne LE CERCLÉ marraine de Jeanne Renault" .
Un acte chez le notaire LEVESQUE, Pierre Renault, navigateur de la Rochelle, Basse-Normandie achète une terre à Charles Langlois le 4 mars 1755 (à St-Thomas-de-la-Pointe-à-la-Caille, maintenant Montmagny), ce qui laisserait supposer que leur départ est antérieur à 1755.
Il faut donc en conclure que Pierre et Bertrand seraient partis pour le Canada entre 1742 et 1755.
L'église de St Thomas de Montmagny située à la Pointe à la Caille |
Une des hypothèses possibles serait la suivante : ils sont partis à la pêche à la morue en avril 1754 ou 1755. En octobre 1755, l’amiral anglais Boscawen amarina, sans préavis, plus de 300 morutiers français qui regagnaient la métropole, après leur campagne. Près de 10000 marins furent ainsi fait prisonniers et leurs terre-neuvas confisqués. Cet acte de piraterie n’avait d’autre but que de décapiter la flotte royale de sa base de recrutement. La guerre pouvait donc commencer.
Parmi les 300 navires, 33 morutiers granvillais furent emmenés en Angleterre avec leurs 956 hommes d’équipage.
Il serait intéressant de faire une étude sur les navires qui ont été capturés et sur les matelots emprisonnés ainsi que les conditions de leur incarcération.
Connue sous le vocable de guerre de 7 ans, elle eut comme ressort essentiel la volonté du premier ministre anglais Pitt de chasser les français de Louisiane et du Canada.
Pour savoir si Pierre et Bertrand étaient matelots, j’ai fait les recherches suivantes :
Mousses de 1731 à 1740 (Bertrand a 12 ans en 1731 et 21 ans en 1740)
Matelots de 1731 à 1764
Novices de 1739 à 1764
Rôles d’équipage de 1742 à 1756
Lors du mariage de Jeanne RENAULT, le 14 octobre 1760 avec Gilles DARGENNE, Bertrand est mentionné comme journalier et comme matelot mais il est absent de ce mariage[5]. On apprend également que Jeanne BEDOUIN est domiciliée à Sartilly, comme sa fille
L’autre hypothèse, est qu’ils sont partis comme migrants. En effet, dans le
fichier origine, ils sont déclarés à leur arrivée, comme journalier pour
Bertrand et comme migrant pour Pierre. Cela expliquerait en outre le fait
qu’ils ne soient pas sur les rôles d’équipages.
De Monsieur de Fontette , intendant à Caen à Monseigneur , lettre du 1er décembre 1755[6].
Etat des navires pris par les anglais sur les bourgeois de Granville qui font le commerce de la morue .ils sont au nombre de 34 avec 1093 matelots et leur valeur monte suivant les régimes de la Chambre d’assurance à 773000 livres
Etat des navires de la ville de Granville pris par les Anglais en 1755 :
Noms des navires , nom des armateurs, nombre de matelots, valeur des navires suivant les assurances :
Nom du navire |
Armateur |
Nombre d’hommes |
Valeur du navire |
Commentaires |
L’Elisabeth Marthe |
Vve Duparc Couraye |
39 |
24 000 |
Pris à Terre-Neuve |
La Judith |
De la Fresnay Destouches |
52 |
37 000 |
Pris à Terre-Neuve |
Le St-Jean |
Jean Ganne |
44 |
31 000 |
Pris à Terre-Neuve |
Duc de Luxembourg |
Raciquot |
40 |
26 000 |
Pris à Terre-Neuve |
La Providence |
Destouches |
15 |
14 500 |
Pris à Terre-Neuve |
Le Bon temps |
Gaud Le Boucher |
46 |
35 000 |
Pris à Terre-Neuve |
Le Télémaque |
Le Chevalier |
49 |
26 000 |
Pris à Terre-Neuve |
La Sirenne |
Porison |
62 |
65000 |
Pris à Terre-Neuve. Fut rançonné le 24 octobre pour 1200 guinées |
Le Mentor |
Le Chevalier |
71 |
69 000 |
Pris à Terre-Neuve |
Le Jacques Marie |
Le Marié Desfontaines |
110 |
26 000 |
Pris à Terre-Neuve |
L’Astré |
David |
41 |
18 000 |
Pris à Terre-Neuve |
La Gentille Marguerite |
Fougeray |
19 |
10 500 |
Pris à Terre-Neuve |
L’Ange Félix |
Baupte de Contrepont |
60 |
48 000 |
Pris à Terre-Neuve |
La Louise |
Coquerré Hugon |
66 |
36 000 |
Pris à Terre-Neuve |
L’Artémis de Benic |
La Salle de Benic |
70 |
7 000 |
Pris à Terre-Neuve |
Lavanturier |
Ganne de Grandmaison |
19 |
14 000 |
Rançonné sur le Banc |
Le Retrouvé |
Cirou |
16 |
14 500 |
Rançonné sur le Banc |
La Marie-Anne |
Lucas Desaulnais |
18 |
12 000 |
Rançonné sur le Banc |
La Fidélité |
Teurtrie L’Ainé |
19 |
20 000 |
Rançonné sur le Banc |
Le César |
Vve Taillis |
16 |
12 500 |
Rançonné sur le Banc |
L’Aimable Geneviève |
Duparc |
16 |
15 000 |
Rançonné sur le Banc |
La Marie Magdeleine |
Destouches Villeneuve |
19 |
20 000 |
Rançonné sur le Banc |
La Triomphante |
Lucas de Lezeaux |
19 |
22 000 |
Rançonné sur le Banc |
L’Aurore |
Brugevis |
16 |
12 000 |
Rançonné sur le Banc |
La Magdeleine |
Vve Prevalon |
14 |
20 000 |
Rançonné sur le Banc |
Le Robert |
Deshogues Fillastre |
16 |
18 000 |
Rançonné sur le Banc |
L’Aimable de St-Malo |
Pinpin du Taillis |
14 |
9 000 |
Rançonné sur le Banc |
L’Heureuse Union |
Harasse |
13 |
12 000 |
Rançonné sur le Banc |
La Pucelle du Talard |
La Cour Hugon |
19 |
19 000 |
Rançonné sur le Banc |
Le Zéphir |
Grandjardin Hugon |
17 |
13 000 |
Rançonné sur le Banc |
La Petite Marguerite |
Vve Ganne |
17 |
20 000 |
Rançonné sur le Banc |
L’Aimable Catherine |
Gaud Le Boucher |
15 |
16 000 |
Rançonné sur le Banc |
Le St-Jean |
Gaud Le Boucher |
10 |
8 000 |
Rançonné sur le Banc |
La Jeanne Catherine |
Colombier Louvel |
16 |
2 000 |
Rançonné sur le Banc le 22 novembre 1755. |
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34 |
|
1093 |
773 000 Livres |
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Le Jean de Grâce |
Clément |
|
10 000 |
Rançonné |
Les deux beaux-frères de Bertrand, Louis et Michel Bedouin, sont matelots et sont tous les deux allés pêcher à Terre-Neuve. Ils ont du lui raconter leurs histoires.
Bertrand apprend comment le Canada a été découvert par les Français et, plus particulièrement, par Jacques Cartier.
« Jacques Cartier est né en 1491 en Bretagne, à Saint-Malo, qui était alors un grand port de pêche, en particulier à la morue sur les bancs de Terre-Neuve. C’était un pilote reconnu qui avait fait plusieurs voyages sur les côtes du Brésil.
C’est à lui que François Ier a confié le commandement d’une expédition chargée de d’explorer les côtes du continent mystérieux qui s’étend au nord de Terre-Neuve. Les expéditions lointaines, sont à l’époque le monopole des Espagnols et des Portugais. Charles Quint, voyant les projets de François Ier, demanda à son ambassadeur d’en faire part au roi qui lui répondit en 1541 la fameuse phrase « Le soleil luit pour moi comme pour les autres et je voudrais bien voir la clause du testament d’Adam qui m’exclut du partage du monde. »
Le roi de France finance donc les expéditions de Jacques Cartier.
Le 20 avril 1534, il part donc de Saint-Malo sur un gros navire avec un équipage de 61 hommes.
A l’époque de Bertrand, le Canada est devenu une colonie de peuplement, presque exclusivement agricole. Parmi ses productions, il n’est guère que les fourrures pour intéresser les marchands français. Mais le Canada envoie aussi du bois, du goudron, de la potasse aux Antilles. Il importe des produits alimentaires. Pour le moment, aucun pactole à espérer de ce coté. Par voie de conséquence, Versailles ne s’intéresse pas beaucoup à l’administration du pays. On ne compte que 600 soldats métropolitains au Canada. Les immigrants sont peu nombreux : 4.500 entre 1720 et 1765. Mais comme la natalité est forte, la population blanche passe de 22.000 à 65.000 habitants entre 1710 et 1763. Québec comptera 8.000 habitants en 1753. La population se concentre surtout dans le couloir du Saint-Laurent, « immense village » entre Montréal et Québec. Une évidence : dès lors, le Canada a pris l’habitude de se passer de la France. Avant tout , la population s’est attachée au pays nouveau. Elle se caractérise par l’esprit d’indépendance et d’initiative, l’esprit d’entente aussi, qui se manifeste par la constitution de milices contre les indiens ou les colons anglais trop envahissants. Le clergé – et l’impact du catholicisme – contribuent à renforcer cet état d’esprit. Nul racisme : le travail des peaux par les femmes indiennes est indispensable à la bonne marche de l’économie. Les métis sont nombreux. Partout, les Indiens sont évangélisés par les Jésuites, en particulier le Père Sébastien Rasle.
A partir de 1742, de la Louisiane au Canada, s’engage une lutte violente entre troupes françaises et anglaises.
En avril 1746, une escadre sous le commandement de d’Amville quitte Brest pour le Canada. Un ouragan la disperse quelques mois plus tard. D’Amville meurt d’apoplexie. Aucun secours ne parvient à destination.
Le 3 mars 1747, l’amiral de La Jonquière, envoyé pour secourir le Canada, subit une lourde défaite au large du cap Finisterre. Son escadre est battue et les navires qui transportaient les troupes, capturés.
En 1754, la lutte est particulièrement vive dans la vallée de l’Ohio qui est le plus court chemin entre nos deux colonies que sont le Canada et la Louisiane. Les planteurs Virginiens, alliés des anglais, s’attaquent aux planteurs français. Le gouverneur du Canada, Duquesne, fait élever une série de forts du Saint-Laurent à l’Ohio. En juillet le gouvernement anglais autorise les gouverneurs du Massachusetts et de la Nouvelle-Orléans à attaquer les forts français. En octobre, la cour de Londres envoie des renforts en Amérique du Nord sous le commandement de Braddock. Les guérillas se succèdent. A Londres, les gazettes raillent la faiblesse des escadres françaises et excitent l’opinion publique en vue d’une intervention en Amérique. Le général Braddock et l’amiral Boscawen étudient un plan d’attaque générale.
En mars 1755, le roi Georges prépare une guerre maritime en vue de soutenir les colonies en Amérique et, en avril, le cabinet anglais donne à Boscawen l’ordre d’intercepter tout navire de guerre français transportant des troupes au Canada. Dès le mois de mai, une importante escadre ayant à bord plusieurs régiments destinés au Canada, quitte Brest. Mais la moitié des navires, pour bien montrer le désir de paix de la France, n’ont qu’un tiers de leur artillerie en état de fonctionner. Trois des navires de l’escadre sont attaqués traîtreusement près des bancs de Terre-Neuve par des vaisseaux anglais. Deux d’entre eux, avec huit cents hommes à bord sont capturés. Le troisième s’échappe. En apprenant cet événement, Louis XV décide de rompre les relations diplomatiques avec l’Angleterre et rappelle notre ambassadeur à Londres.
En juillet, Mocton se rend maître de la Vieille-Acadie. Les Acadiens fidèles à la France sont expulsés ou déportés. Dans le même temps, les Anglais se saisissent de 600 navires de commerce français.
Le 1er mai 1756, l’Angleterre déclare la guerre à la France
Nouvelle vie, nouveau nom. On passe de RENAULT à RENAUD.
Bertrand, cultivateur, habite alors à Sainte-Geneviève de Pierrefonds (actuellement ville de Montréal).
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D’après Brian Lecompte, bon nombre de granvillais se sont retrouvés sur la Côte-du-Sud, (La Côte-du-Sud se situe le long du bord sud du fleuve St-Laurent en aval de Québec et s'étend sur quelques 60 km. Montmagny, établi à l'embouchure de la rivière du Sud et le fleuve, en est sa plus grande ville) près de Québec, après la conquête de 1759. Il s'agissait d'hommes dans la trentaine, tous décrits dans les registres comme étant des navigateurs, maîtres de chaloupe et/ou pêcheurs. Paraît-il (selon un historien qui étudie cette région) que ces hommes faisaient la traversée chaque année pour pêcher la morue sur les grands bancs de Terre Neuve au large de Gaspé, mais que durant la guerre de Sept-Ans la traversée était devenue trop dangereuse. Ils remontaient le fleuve St-Laurent pour passer l'hiver dans les villages de la Côte-du-Sud, où ils finissaient par prendre femme et par adopter une vie de cultivateur.
Bertrand est, lui, remonté très loin sur le Saint-Laurent.
Il rencontre une jeune femme Marie Gauthier avec laquelle il veut refaire sa vie.
Mais, auparavant, il lui faut remplir une démarche administrative locale : le témoignage de liberté au mariage.
Ce document est un procès-verbal passé devant le tribunal ecclésiastique qui interrogeait les Français qui vivaient au pays depuis peu et qui souhaitaient se marier. Pour prouver qu’ils n’étaient pas mariés, les postulants devaient, sous serment, faire la preuve de leur célibat en amenant à la barre des témoins qui pouvaient assurer au tribunal que le candidat au mariage n’était pas déjà passé à l’église.
Voir aux archives du séminaire du Québec, Témoignage de liberté au mariage, Microfilm MS-430
Il se marie le 16 janvier 1758 à Saint-Laurent (actuellement ville de Montréal) avec Marie Charlotte Gauthier fille de Joseph Gauthier et de Marie Marguerite SERAN de Saint-Laurent. Sont présents Joseph Gauthier, père de l’épouse, Joseph LAVERGNE son oncle, Charles COUVRET ami de Bertrand" , René MENARD , ami de Bertrand" et Joseph LORRAIN ami de Bertrand" ami des époux qui ont tous déclaré ne savoir signer.[7]
Voir également la banque de données notariales Parchemin d’Archiv-Histo 1635-1765
Extrait du registre des actes de baptême, mariage et sépulture pour la paroisse de St-Laurent pour l'année mil sept cent cinquante-huit.
Le seize Janvier mil sept cent cinquante huit après la publication de trois bans faite au prône des messes paroissiales pendant Deux dimanches et une fête non consécutive dont la dernière hier entre Bertrand Renaud, fils de Pierre Renaud et d'Isabelle Chanut natif de La Rochelle et habitant de la paroisse de Ste-Geneviève d'une part et Marie Charlotte Gauthier fille de Joseph Gauthier et de Marie Marguerite Séran de cette paroisse d'autre part et semblable publication ayant été faite dans lad. paroisse de St-Geneviêve comme il m'a paru par le certificat de mes. Bisson Curé missionnaire de lad paroisse resté entre mes mains, sans avoir découvert aucun empêchement ni opposition. Je soussigné Curé missionnaire de cette paroisse après avoir reçu leur mutuel consentement de mariage. Leur au donné la bénédiction nuptiale en présence de Joseph Gauthier père, Joseph Lavergne oncle de l'épouse, Charle Couvret, René Ménard et Joseph Lorrain ami des époux qui tous ont déclaré ne savoir signer de ce enquis
Sartelon prêtre.
En juin 1758, les Anglais envoient une puissante escadre de 40 vaisseaux et de cent navires transportant 14.000 hommes de troupe. L’escadre attaque Louisbourg, sur la côte sud de l’île du Cap Breton. En juillet, ils s’emparent de Louisbourg. Montcalm résiste opiniâtrement. Il a même remporté trois semaines plus tôt un brillant succès au Fort-Carillon. Mais les Anglais prennent le Fort Frontenac : toutes les liaisons entre la Louisiane et le Canada sont coupées. En octobre, ils prennent le Fort Duquesne qui deviendra Pittsburg.
En avril 1759, les Anglais font partir une flotte de transportant 10.000 hommes de troupe et 20.000 tonnes d’approvisionnement, alors que Choiseul ne peut expédier que de faibles secours. En juin, la flotte arrive devant Québec et entreprend l’investissement de la ville. Montcalm, qui défend Québec sur la rive gauche du Saint-Laurent alors que les Anglais de Wolfe occupent la rive droite du fleuve d’où ils bombardent la ville, repousse une violente attaque. L’amiral Saunders songe à se retirer. Wolfe refuse et prépare un plan différent. Il parvient à remonter en amont de Québec et s’empare du plateau d’Abraham qui domine la ville. Le 17 septembre, Montcalm attaque Wolfe. Celui-ci est tué, ainsi que le général français, au cours du combat. Vainqueurs, les Anglais rejettent les Français dans Québec que Vaudreuil, affolé, évacue. Quand Bougainville arrive, Québec a capitulé. Le sort de la colonie est scellé.
Le 8 septembre 1760, Montréal capitule. Le Canada est perdu.
Au lendemain de la capitulation de Montréal, le Canada est ruiné. La ville de Québec a été lourdement bombardée et les campagnes avoisinantes ont été ravagées
Les Anglais éditent la proclamation du 22 septembre 1760, qui fixe les règles de l’administration et qui précise que la juridiction en vigueur restera conforme à la coutume de Paris.
Des insurrections ont certes eu lieu comme celle organisée par le chef indien Pontiac de 1763 à 1766 mais sans résultat.
L’acte de capitulation de Montréal conserve aux Canadiens le droit d’exercer leur religion. Le clergé séculier , outre son rôle religieux, assure l’encadrement social et culturel du pays. C’est donc grâce à ces prêtres que le Québec a pu garder sa langue et sa culture
Marie-Charles RENAUD naquit le 25 octobre 1761 à Saint-Laurent.
Pierre RENAULT a épousé Elisabeth COTE fille de Joseph et de Françoise MORIN le 23 novembre 1761 à Saint-Thomas de Montmagny.
Voir aux archives du séminaire du Québec, Témoignage de liberté au mariage, Microfilm MS-430
Voir également la banque de données notariales Parchemin d’Archiv-Histo 1635-1765
Le traité de Paris du 10 février 1763 scelle la perte de tout le Canada, les îles du Saint-Laurent, la vallée de l’Ohio et la rive gauche du Mississipi.
Joseph RENAUD naquit le 19 septembre 1763 à Sainte-Geneviève.
Joseph RENAUD naquit en octobre 1764 à Sainte-Geneviève.
Joseph RENAUD naquit le 28 décembre 1765 à Sainte-Geneviève
Jean RENAUD naquit à Sainte-Geneviève.
Jean-Baptiste RENAUD naquit le 4 novembre 1767 à Saint-Laurent.
François RENAUD naquit le 1er juin 1770 à Saint-Laurent.
En 1774, l’agitation enregistrée depuis 1770 dans les colonies anglaises en Amérique du nord, incite le gouvernement de Londres à donner aux Québécois des signes d’ouverture afin d’éviter une propagation du mouvement.
Le Québec Act institue un Conseil Législatif de 17 à 23 membres ; il abolit le serment du test, rétablit les lois civiles françaises et assure aux catholiques le libre exercice de leur religion. Certes, seul un tiers du Conseil était composé de Canadiens français mais, au moins, ils pouvaient ainsi participer à la vie de la colonie.
Le Québec Act a joué un rôle majeur dans la neutralité affichée par les Canadiens français pendant la guerre d’indépendance américaine.
Lors du congrès de Philadelphie de 1774, les députés des colonies américaines adressent un message officiel aux Canadiens, leur demandant de s’unir à eux. L’objectif est certes militaire, en déplaçant la guerre à la périphérie des colonies mais aussi d’amener les Canadiens Français à aider l’insurrection.
Quelques centaines de Canadiens Français s’enrôleront mais l’immense majorité ne bougera pas.
Le général américain Schuyler puis Richard Montgomery commanderont l’armée d’invasion. Le 2 novembre 1775, après deux mois de siège, le fort Saint-John tombe entre leurs mains. La ville de Montréal est prise le 13 novembre. Une seconde colonne américaine menée par Benedicte Arnold et les deux armées se retrouvent le 2 décembre à la Pointe aux Trembles pour attaquer la ville de Québec. Montgomery est tué lors d’un des reconnaissances. Arnold, lui-même sera blessé lors de l’attaque. La ville de Québec est encerclée pendant tout l’hiver.
En février 1776, le congrès décide d’envoyer Benjamin Franklin et quelques autres au Canada pour convaincre les leaders canadiens de basculer du coté américain. Leur tâche était ardue car le Québec Act avait été très mal ressenti par les colonies américaines, fort protestantes. Le clergé canadien ne voulut donc pas s’engager pour une armée qui comportait tant de protestants opposés à un bastion catholique. Les grands seigneurs avaient vus leurs droits reconduits par le Quebec Act et ne voyaient donc pas d’intérêt à aider les insurgés. La mission américaine fut donc un échec complet.
Mais les américains doivent lever le siège le 1er juin 1776 devant l’arrivée de la flotte anglaise qui amène 9.000 hommes
Le 4 juillet 1776, le vote de la Déclaration d’Indépendance au Congrès de Philadelphie marque la rupture définitive des Etats-Unis d’Amérique avec l’Angleterre. La France se range au coté des Américains et les aide officieusement pendant la période 1776 à 1777. Le 6 février 1778 sera signé un traité d’amitié et d’alliance qui officialise l’aide de la France
Le traité de Versailles signé le 3 septembre 1783 reconnaît l’indépendance des U.S.A. et leur attribue une large portion du territoire de l’ancien Canada français.
Pendant la guerre d’Indépendance et plus encore après 1783, environ 30 à 40.000 colons anglais émigrent vers le Canada et s’implantent en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick.
Dès 1785, les Anglais établis au nord du lac Ontario demandent à vivre sous les lois anglaises. Ainsi se trouve créé le Haut-Canada, qui deviendra ensuite la province de l’Ontario.
Bertrand RENAULT est décédé le 22 septembre 1786 à Saint-Martin (actuellement ville de Laval) et inhumé le 23 dudit mois.[8]
Extrait du registre des actes de baptême, mariage et sépulture pour la paroisse de St-Martin pour l'année mil sept cent quatre-vingt-six.
L'an mil sept cent quatre-vingt-six le vingt-deux de septembre est décédé dans cette paroisse après avoir été confessé et avoir reçu le sacrement d'extrême onction Joseph Bertrand âgé d'environ soixante et un ans époux de Marie Gauthier son corps a été inhumé avec les cérémonies accoutumées dans le cimetière de cette paroisse le vingt-trois du mois et an susdit en foi de quoi j'ai signé
Lemaire prêtre
Voir s’il y a un inventaire après décès.
Nouvelles de France
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A partir de 1766, Jeanne BEDOUIN exerce la profession de sage-femme et ce, jusqu’en 1776 à Sartilly.
Pour le devenir, il faut prêter serment de rester discrète sur ce qu’elle aura vu et entendu et de faire son possible pour qu’il n’arrive rien de fâcheux à la mère et à l’enfant pendant l’accouchement.
Les sages-femmes doivent être reconnues par l’église. En effet , un enfant était ondoyé ,dans les familles catholiques, par la sage femme lorsque celle ci considérait que l'enfant était en péril de mort. Il s'agit d'un sacrement de baptême provisoire toléré par la religion afin de permettre en cas de décès du nouveau-né d'être inhumé en terre sainte (cimetière ou église).
L'action de la sage femme consistait à faire le signe de croix sur toute partie du corps de l'enfant qui serait apparue lors de l'accouchement (un pied, une main voire rien du tout afin de faire plaisir aux parents).
Elle est la marraine de Gilles DARGENNE, son petit-fils le 24 juillet 1762, où l’on apprend qu’elle ne sait pas signer.
Elle « assiste à l’accouchement » d’un enfant naturel de Julienne Grandais le 21 août 1766.
Puis elle est déclarée comme sage-femme à l’ondoiement d’un enfant de Jacques Levêque le 15 janvier 1770. On la retrouve également en décembre 1776, toujours à Sartilly à l’accouchement d’une fille de Antoine Héon et d’une autre de Jacques Plo.
Elle en a accouché beaucoup plus que les enfants cités précédemment mais la sage-femme n’est mentionnée dans les actes que lorsque l’enfant a été ondoyé puis décédé.
Sa fille, Jeanne et son gendre déménagent entre 1771 et 1775 à Montviron. Il est possible qu’elle les suive puisqu’on ne voit plus sa trace à Sartilly après 1776.
Chercher tous les actes notariés qui concernent Jeanne BEDOUIN.
Gilles DARGENNE, son gendre, meurt le 19 janvier 1802. Elle et sa fille vont alors vivre chez Pierre Dargenne, son autre petit-fils ; ainsi, Jeanne Renault meurt le 28 mars 1806 à Montviron, chez Pierre.
Pierre s’est marié le 20 janvier 1803 avec Suzanne Hamel à Montviron.
Voir le contrat de mariage de Pierre et Hamel le 13 vendemiaire an XIII n°46.
Jeanne BEDOUIN est décédée le 17 avril 1808 à Montviron, village de la Chevallerie, à l’age de 88 ans dans la maison de son petit-fils, Pierre DARGENNE [9]
Du dix sept avril mil huit cent huit trois heures après midy à la maison commune de la mairie de Montviron par devant nous Antoine Follain adjoint maire faisant les fonctions d’officier de l’état civil de ladite commune de Montviron et par délégation du maire de ladite commune canton de Sartilly arrondissement communal d’Avranches de parlement de la Manche, est comparu Gilles Dargenne ledit domicilié dans la commune de Lolif lequel m’a déclaré que Jeanne Bedouin sa grand-mère est morte de hier à une heures après midy au village de la Chevallerie en la maison de son frère en cette commune âgée de quatre vingt dix huit ans quelques jours née à Ronthon le vingt deux février mil sept cent dix fille de feu Nicolas Bedouin et de Marie Lefranc de ladite commune de Ronthon le tout en présence dudit Gilles Dargenne ci devant expliqué et de Pierre Dargenne son frère, filassier majeur domicilié en cette commune auquel lecture leur a été donnée et ont signé avec moy ce dit jour mois et an excepté le dit Pierre qui a dit ne savoir signer.
Voir s’il y a un inventaire après décès.
Les ancêtres de Bertrand RENAULT
N° Sosa/réf. |
Nom |
Naissance |
Lieu naissance |
Conjoint |
Date d'union |
Lieu d'union |
Décès |
Lieu décès |
Age |
Génération 1 |
|||||||||
1 |
Bertrand RENAULT |
26.8.1719 |
Rochelle Normande (La) |
• Jeanne BÉDOUIN • Marie GAUTIER |
• 8.10.1740 • 16.1.1758 |
• Ronthon • Saint-Laurent |
22.9.1786 |
Saint-Martin |
67 |
Génération 2 |
|||||||||
2 |
Pierre RENAULT |
13.12.1692 |
Rochelle Normande (La) |
Elisabeth CHENU |
3.10.1718 |
Rochelle Normande (La) |
1.6.1738 |
Sartilly |
45 |
3 |
Elisabeth CHENU |
10.3.1684 |
Rochelle Normande (La) |
Pierre RENAULT |
3.10.1718 |
Rochelle Normande (La) |
11.5.1740 |
Sartilly |
56 |
Génération 3 |
|||||||||
4 |
Julien RENAULT |
~ 1656 |
|
Jeanne BOURBET |
10.6.1681 |
Rochelle Normande (La) |
23.6.1716 |
Rochelle Normande (La) |
~ 60 |
5 |
Jeanne BOURBET |
~ 1654 |
|
Julien RENAULT |
10.6.1681 |
Rochelle Normande (La) |
13.9.1724 |
Rochelle Normande (La) |
~ 70 |
6 |
Ambroise CHENU |
~ 1650 |
|
Jeanne CLOUARD |
9.2.1673 |
Rochelle Normande (La) |
25.4.1696 |
Rochelle Normande (La) |
~ 46 |
7 |
Jeanne CLOUARD |
~ 1647 |
|
Ambroise CHENU |
9.2.1673 |
Rochelle Normande (La) |
20.4.1702 |
Rochelle Normande (La) |
~ 55 |
Génération 4 |
|||||||||
8 |
Nicolas RENAULT |
~ 1625 |
|
Sainte BAILLIF |
|
|
22.4.1695 |
Rochelle Normande (La) |
~ 70 |
9 |
Sainte BAILLIF |
~ 1639 |
|
Nicolas RENAULT |
|
|
21.2.1719 |
Rochelle Normande (La) |
~ 80 |
10 |
Pierre BOURBET |
|
|
Renée CHENU |
|
|
24.5.1681 |
Rochelle Normande (La) |
|
11 |
Renée CHENU |
|
|
Pierre BOURBET |
|
|
2.1.1680 |
Rochelle Normande (La) |
|
12 |
Jean CHENU XE "CHENU Jean, bisaïeul de Bertrand" |
~ 1616 |
|
Jeanne ROGER |
|
|
9.3.1686 |
Rochelle Normande (La) |
~ 70 |
13 |
Jeanne ROGER |
|
|
Jean CHENU |
|
|
14.4.1680 |
Rochelle Normande (La) |
|
14 |
Gilles CLOUARD |
|
|
Françoise FOLLAIN |
|
|
|
|
|
15 |
Françoise FOLLAIN |
|
|
Gilles CLOUARD |
|
|
|
|
|
Génération 5 |
|||||||||
28 |
Elie CLOUARD |
|
|
Jacqueline COUPARD |
|
|
< 1667 |
|
|
29 |
Jacqueline COUPARD |
|
|
Elie CLOUARD |
|
|
|
|
|
30 |
Bertrand FOLLAIN |
|
|
|
|
|
1.10.1662 |
Lolif |
|
Génération 6 |
|||||||||
60 |
Georges FOLLAIN |
|
|
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|
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|
|
Rechercher dans les actes notariés ou civils les ancêtres de Bertrand.
Nom du navire |
Armateur |
Nombre d’hommes |
Matricule dans le 12 P4 34 |
Destination |
L’Elisabeth et Marthe |
Vve Duparc Couraye |
39 |
N°70 |
Gaspée |
La Judith |
De la Fresnay Destouches |
52 |
N°99 |
Petit Nord |
Le Saint-Jean |
Jean Ganne |
44 |
N°74 |
Gaspée ? |
Duc de Luxembourg |
Raciquot |
40 |
N°66 |
Gaspée |
La Providence |
Destouches |
15 |
N°87 |
Gaspée |
Le Bon temps |
Le Boucher |
46 |
N°71 |
Gaspée Pris par les anglais le 20.10.1755 |
Le Thelemaque |
Le Chevalier |
49 |
N°105 |
Petit Nord |
La Sirenne |
Des Ormeaux |
128 |
N°106 |
Petit Nord désarmé à Granville le 3.12.1757 Un officier pris en otage le 20.10.1755 sur une frégate anglaise. |
Le Mentor |
Le Chevalier |
71 |
N°115 |
Petit Nord désarmé à Granville le 3.12.1757 |
Le Jacques Marie |
Desfontaines Le Marié |
43 |
N°102 |
Petit Nord |
L’Astrée |
Du Longpré David |
41 |
N°69 |
Gaspée |
La Gentille Marguerite |
Fougeray |
19 |
N°97 |
Petit Nord |
L’Ange Félix |
Baupte de Contrepont |
60 |
|
|
La Louise |
De la Coquerie Hugon |
66 |
N°104 |
Petit Nord |
L’Artémis de Benic |
La Salle de Benic |
70 |
|
|
L’Aventurier |
Sieur de Grand Maison |
19 |
N°19 |
Banc |
Le Retrouvé |
Cirou |
16 |
N°35 |
Banc |
La Marie-Anne |
Lucas des Aulnais |
18 |
N°20 |
Banc |
La Fidélité |
Charles Saillard |
19 |
N°2 |
Banc |
Le César |
Vve Dutaillis |
16 |
N°63 |
Banc |
L’Aimable |
Duparc Couraye |
16 |
N°8 |
Banc |
La Marie Madeleine |
Destouches de Villeneuve |
19 |
N°18 |
Banc |
La Triomphante |
de Lezeaux |
19 |
N°41 |
Banc |
L’Aurore |
Brugere |
16 |
N°6 |
Banc |
La Madeleine |
Vve Jourdan |
14 |
N°22 |
Banc |
Le Robert |
Deshogues Fillastre |
16 |
N°67 |
Banc |
L’Aimable de St-Malo |
Pinpin du Taillis |
14 |
|
|
L’Aimable Union |
Harasse |
13 |
N°77 |
Banc |
La Pucelle du Talard |
La Cour Hugon |
19 |
|
|
Le Zéphir |
Hugon Grand Jardin |
17 |
N°27 |
Banc |
La Petite Marguerite |
Vve Ganne |
17 |
N°15 |
Banc |
L’Aimable Catherine |
Le Boucher |
15 |
N°44 |
Banc |
Le Saint-Jean |
Le Boucher |
10 |
N°45 |
Banc |
La Jeanne Catherine |
Le Coulombier Louvel |
16 |
N°3 |
Banc |
|
|
|
|
|
34 |
|
1093 |
|
|
|
|
|
|
|
La Marguerite-Anne |
Bretel |
18 |
N°10 |
Banc |
Le Cézar-Auguste |
Des Long Champs |
18 |
N°30 |
Banc |
Le Charles-Joseph |
De la Noé Hugon |
17 |
N°49 |
Banc |
L’Amelanic |
De Gournay |
18 |
N°61 |
Banc |
L’Heureuse Union |
Du Longpré |
59 |
N°65 |
Gaspée |
Le Jean-Alexandre |
François Boisnard |
77 |
N°75 |
Gaspée |
Le Montaigu |
Vve Perrée |
88 |
N°95 |
Petit Nord Pris par les anglais le 11.12.1755 et conduit à Gibraltar le 13 dudit mois |
La Françoise |
De Privat |
46 |
N°114 |
Petit Nord |
|
|
|
|
|
Le Jean de Grâce |
Clément Laisné |
107 |
N°92 |
Désarmé à Granville le 3.12.1757 |
Bibliographie
Brasseaux Carl, « Scattered to the Wind » Dispersal and wanderings of the Acadians, 1755-1809
Cornevin Robert et Marianne, La France et les Français outre-mer, Tallandier, 1990
Fournier Marcel, Les Français au Québec, Editions Christian, 1995
Hébert Michel, La pêche de la morue à Terre-Neuve et en Islande, Editions Charles Corlet, 1997
Lachance André, Vivre, aimer, mourir en Nouvelle-France, Stanké, 2000
Laisné Jacqueline, Ronthon, Chemins d’histoire, Editions Yellow Concept, 2001
Lancaster Bruce, The American Revolution, Houghton Mifflin Company, Boston, 1971
Morandière (de la) Charles, Histoire de Granville, Colas, Bayeux, 1947
Morandière (de la) Charles, Histoire de la pêche à la morue dans l’Amérique septentrionale, G.P. Maisonneuve et Larose, Paris, 1962.
Le personnel médical de la Manche à la fin de l’ancien régime, Revue de la Manche, tome 33, fascicule 121
B
BAILLIF Sainte, bisaïeule de Bertrand, 12
BEDOUIN Jeanne, femme de Bertrand, 2
BEDOUIN Nicolas, beau-père de Bertrand, 2
BOURBET Jeanne, aïeule de Bertrand, 12
BOURBET Pierre, bisaïeul de Bertrand, 12
C
CHENU Ambroise, aïeul de Bertrand, 12
CHENU Elisabeth, mère de Bertrand, 2
CHENU Françoise, marraine de Pierre, 2
CHENU Jean, bisaïeul de Bertrand, 12
CHENU Renée, bisaïeule de Bertrand, 12
CLOUARD Elie, trisaïeul de Bertrand, 12
CLOUARD Gilles, bisaïeul de Bertrand, 12
CLOUARD Jeanne, aïeule de Bertrand, 12
COTE Elisabeth, femme de Pierre Renault, 9
COTE Joseph, beau-père de Pierre Renault, 9
COUPARD Jacqueline, trisaïeule de Bertrand, 12
COUVRET Charles, ami de Bertrand, 8
D
DARGENNE Pierre, petit fils de Bertrand, 11
F
FOLLAIN Bertrand, trisaïeul de Bertrand, 12
FOLLAIN Françoise, bisaïeule de Bertrand, 12
FOLLAIN Georges, quadrisaïeul de Bertrand, 12
G
GAUTHIER Joseph, second beau-père de Bertrand, 8
GAUTHIER Marie-Charlotte, seconde femme de Bertrand, 8
GRANDAIS Julienne, a eu un enfant accouché par Jeanne Bedouin, 11
H
HEON Antoine, a eu un enfant accouché par Jeanne Bedouin, 11
L
LAVERGNE Joseph, oncle de Marie-Charlotte Gauthier, 8
LE CERCLE Jeanne, marraine de Jeanne Renault, 2
LEFRANC Charlotte, belle-mère de Bertrand, 2
Levêque Jacques, a eu un enfant accouché par Jeanne Bedouin, 11
LORRAIN Joseph, ami de Bertrand, 8
M
MAILLARD Louis, parent de Bertrand, 2
MAILLARD Pierre, parent de Bertrand, 2
MENARD René, ami de Bertrand, 8
MORIN Françoise, belle-mère de Pierre Renault, 9
P
PLO Jacques, a eu un enfant accouché par Jeanne Bedouin, 11
R
RENAUD François, fils de Bertrand, 9
RENAUD Jean, fils de Bertrand, 9
RENAUD Jean-Baptiste, fils de Bertrand, 9
RENAUD Joseph, fils de Bertrand, 9
RENAUD Marie-Charles, fille de Bertrand, 9
RENAULT Anne, marraine de Bertrand, épouse de Bertrand Simon, 2
RENAULT Jeanne, fille de Bertrand, 2
RENAULT Julien, aïeul de Bertrand, 12
RENAULT Nicolas, bisaïeul de Bertrand, 12
RENAULT Pierre, frère de Bertrand, 2
RENAULT Pierre, parrain de Jeanne Renault, oncle maternel, 2
RENAULT Pierre, père de Bertrand, 2
ROGER Jeanne, bisaïeule de Bertrand, 12
S
SAVARY Gabriel, beau-frère de Jeanne Bedouin, 2
SERAN Marie-Marguerite, seconde belle-mère de Bertrand, 8
SIMON Bertrand, parrain de Bertrand, 2
SIMON Jacques, parent de Bertrand, 2
V
VALLEE Pierre, parrain de Pierre, 2
Y
YGER Jean, notaire à Sartilly, 2
Les ancêtres de Bertrand RENAULT
Annexe I : Liste des navires granvillais pris par les anglais